Éducation: Revoir nos priorités pour favoriser la réussite des élèves

Voici une mise à jour sur l’ordre des priorités au sujet de  la lutte au décrochage scolaire, de la persévérance scolaire et de  la réussite éducative et scolaire des élèves

Malgré les efforts réalisés ces dernières années, l’amélioration de la qualification de nos jeunes québécois ne s’est pas suffisamment réalisée. Le problème reste encore entier, surtout pour les garçons, les jeunes de l’île de Montréal et ceux en milieu défavorisé.

Est-ce que les diverses stratégies, politiques, investissements ont vraiment tenus leurs promesses? Jusqu’à quel point les investissements suivants ont vraiment contribué à la persévérance scolaire, à la diminution du décrochage scolaire, à la qualification des jeunes à la fin du secondaire?

  • La Stratégie Agir autrement en milieu défavorisé (SIAA)
  • L’aide aux devoirs + de 200 millions $
  • La baisse du nombre d’élèves par classe
  • L’achat de Tableaux Blanc Interactif (TBI) + de 240 millions $
  • L’investissement dans les Instances de concertation dans les différentes régions
  • La politique des Plans stratégiques, ententes MELS et CS, CS et chaque école.
  • Autres stratégies…

Je crois que plusieurs de ces initiatives étaient fondées sur de « Bonnes intentions », cependant, certaines, n’étaient pas fondées sur la recherche, des données probantes ou encore sur les résultats de méta-analyses.

  • La Stratégie Agir autrement en milieu défavorisé (SIAA) était bien appuyé par la recherche, mais n’a pas été appliqué par plusieurs milieux selon les prescriptions.  L’agir autrement reste trop en périphérie et n’aboutit pas directement dans la classe.
  • L’aide aux devoirs n,est pas appuyé par la recherche comme outil d’aide à la réussite (sauf au secondaire).
  • La baisse du nombre d’élèves par classe, n’est pas appuyé par la recherche. C’est plus une disposition pour améliorer les conditions de travail des enseignants.
  • Les TBI, la décision appuyé sur quelles recherches? Peu de formation et peu d’utilisation de sa mission l’interactivité
  • L’investissement dans les Instances de concertation dans les différentes régions. Action trop en périphérie (périscolaire) trop éloignée de là ou se réalise les apprentissages.

Propositions de priorités

Appuyons les priorités sur la recherche, les données probantes, les méta-analyse (Hattie, Wang et autres). Appliquons le principe que l’efficacité sera directement proportionnelle à la proximité des interventions auprès des élèves. Plus on s’éloigne, moins on est efficace.

Je reconnais que les politiques gouvernementales peuvent avoir des effets à moyen et long terme. Par exemple, si le gouvernement coupe en éducation (coupure de service aux élèves à risque), ne contribue pas à la lutte à la ^pauvreté, cela aura des effets pervers.

Voici selon mes analyses l’ordre des priorités ou il faut investir les millions:

           Pour un effet à long terme

  • Offrir des politiques qui favorisent la réduction de la pauvreté
  • Soutenir les organismes communautaires qui œuvrent en milieu défavorisé
  • Investir dans l’éducation à la petite enfance (CPE), obligation de la maternelle 4 ans pour tous avec duo :enseignante et éducatrice
  • Augmenter le niveau de qualification de la formation des enseignants

        Pour un effet à moyen et court terme

  • investir dans le dépistage des élèves à risque dès le préscolaire et offrir de l’aide particulièrement au niveau du langage et de la lecture
  • avoir une préoccupation spécifique aux garçons à risque – évidemment, ne pas négliger les filles qui sont à risque
  • investir dans le soutien aux enseignants , en classe. Mettre l,accent sur  la pédagogie, la relation, la gestion de classe et les apprentissages de base.
  • au secondaire, pour aider les élèves identifiés à risque de décrocher, implanter les programmes les plus efficace: adaptation de Check & Connect (re: Janosz et Trait- d’Union de Laurier Fortion – CTREQ.
  • .

         Orientations à revoir

  • Revoir tout se qui se passe au niveau de l’adaptation scolaire. Revoir la question des programmes axés sur l’emploi
  • Recentrer la responsabilité de la réussite des élèves: aux  écoles, aux enseignants et aux parents plutôt que l’investissement sur le « périscolaire » sauf milieu défavorisé et organismes communautaires
  • Revoir toute la question de  l’orientation des jeunes vers l’éducation aux adultes

À suivre et compléter…

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