Éducation : enfin le gouv. met les énergies à la bonne place

 État de situation

Le gouvernement du Québec (PLQ) par l’entremise de son ministre Sébastien Proulx, abandonne l’idée de réflormer les structures des commissions scolaire et réoriente ses énergies vers une Politique sur améliorer la réussite et la diplomation des élèves. (voir l’article de LaPresse)

Les grandes orientations « réflexions en cours… « 

Enfin, j’ai de l’espoir, je sens un vent de changement au gouvernement et un accent à mettre sur les fondements et non seulement sur les politiques et les structures.

La maternelle 4 ans pour tous

L’avenir de nos enfants a tout à gagné de débuter l’éducation « préscolaire – préparation à la scolarisation » à 4 ans. On le sait depuis longtemps, les études longitudinales le montrent qu’une bonne préparation tôt et un dépistage tôt des enfants à risque favorisent les facteurs de protection et la réussite. Naturellement il faut protéger notre système de garderie – les Centres à la petite enfance, qui sont une réussite et un autre facteur de protection pour les enfants.Autrement dit, il ne faut pas que la maternelle 4 ans « désorganise » notre système de garderie. Il s,agit de voir comment établir une alliance, une coopération.

L’obligation de l’école jusqu’à 18 ans

Ici je suis moins convaincut, je ne suis pas certain que c’est une bonne mesure. Mon collègue Égide Royer en fait la promotion, mais moi je me demande s’il ne faut pas investir davantage à améliorer plutôt  notre capacité à faire réussir les élèves jusqu’à 16 ans. Disons que je me sens moins solide pour argumenter sur cette mesure. Chose certaine, il faut analyser les avantages et les dangers – les effets pervers possibles.

Un ordre professionnel pour les enseignants et revoir la formation des enseignants

Éduquer, être responsable du développement des enfants et des adolescents, soutenir et favoriser le goût d’apprendre, n’est-ce pas d’une très grande importance? Une grande partie de « l’action éducative » se passe dans la salle de classe entre l’enseignant et son groupe d’élèves. Je trouve essentiel de « revaloriser » le statut professionnel des enseignants. Les médecins, psychocologues, psychoéducateurs, travailleurs social, infirmières, ingénieurs, etc ont un ordre professionnel qui statut sur la qualité de leur formation et qui protège le public. Je crois que les enseignants ont un rôle aussi important que tous ces autres professionnels et devraient avoir leur ordre professionnel. D’autres part,  il faut revoir la formation des enseignants, surtout les conditions d’admission à la formation universitaire et peut être même sur les niveaux de formation (baccalauréat vs maîtrise).

Un Institut d’excellence en éducation

On parle depuis quelques années de créer un Institut de recherche en éducation (Institut national) comme il existe en santé, en Centre jeunesse, en gérontologie, etc. Ce qui me frappe ici, c’est le fait que le mot « recherche » ne soit pas dans le titre de l’institut? Enfin, l’idée est d’avoir un centre national de recherche en éducation qui oriente et priorise les recherches afin d’éclairer les politiques et les pratiques en éducation. Bien entendu il faudrait une alliance, une coordination ou une intégration de d’autres organismes qui gravite autour de la recherche et de l’éducation. je pense ici, entre autres, à protéger l’expérience et à utiliser toute l’expertise développer en transfert de connaissances par le Centre de transfert de connaissances pour la réussite éducative du Québec (CTREQ) ainsi que par le Conseil Supérieur de l’éducation (CSÉ).

Conclusion

Disons en conclusion que j’ai de l’espoir pour un meilleur avenir pour l’éducation. À la condition bien entendu que ce mouvement politique soit solide et utilise un processus de consultation large et non partisan. L’avenir nous dira si mon espoir deviendra une réalité positive.

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