État de situation Que ce soit en éducation, en psychoéducation, en politique, ou ailleurs, depuis quelques années (+-) 5 ans, réunir le monde, les faire participer, les consulter, brasser les idées, est devenu une mode.
J’ai eu l’occasion de participer à de nombreux événements qui avaient pour méthode de faire participer les gens:
- petits ateliers de discussion, un animateur-rapporteur et plénière;
- Méthode du world café,une méthodologie de discussion entre acteurs permettant, en intelligence collective, de faire émerger d’un groupe des propositions concrètes et partagées par tous;
- méthode en plénière avec un logiciel qui traite toutes les idées et projettent une synthèse graphique aux participants
J’ai vécu à plusieurs reprises ces méthodes « actives »: colloques, congrès, symposiums, Grandes rencontres interrégionales, Consultation sur la réussite éducative, etc.
Réflexion
Les avantages
- Un avantage est d’être actif et non passif (?)
- Permettre de témoigner de son expérience, de ses convictions, croyances et valeurs
- Favoriser le contact avec d’autres collègues – faire du réseautage (?)
Mais après?
- Après avoir eu ce sentiment d’avoir partagé son expérience, d’avoir écouté toutes ces idées – parfois valables et d’autres vraiment pas.
- Quelles sont les retombées? Comment est-ce utilisé, si c’est utilisé – On analyse, on fait une synthèse et on diffuse, oui mais qu’est-ce que ça donne finalement ?
- Comment trier ce qui est valide de l’inutile?
Je m’interroge vraiment sur la valeur, l’efficacité, la validité de tous ces propos partagés.
Si vous avez des témoignages à faire sur le sujet, vous êtes les bienvenus