Violence envers les tout-petits : les médias exagèrent

Être parent c’est tout un défi. Suite au rapport de l’observatoire des tout-petits les médias diffusent l’information qu’au Québec 50% des tout-petits sont victime de violences physiques mineures (quand on le dit) de la part de leur parent. Qu’est-ce que la violence physique mineure: c’est une punition corporelle comme secouer ou brasser un enfant (2 ans ou plus), lui taper la main, les fesses à mains nues, etc. 

Il faut faire attention, je trouve que les médias en mettant l’accent sur le 50% de violence physique auprès des tout-petits de la part des parents envoient le message  qu’au Québec on est une gagne de parents violents, ce qui à mon avis, n’est pas le cas. 

Bien entendu dans le meilleur des mondes il serait souhaitable qu’un parent évite d’utiliser la « violence physique mineure » ou le « châtiment corporel », mais la vie étant ce qu’elle est, tout n’est pas parfait et ce n’est pas la catastrophe. Je ne crois pas que parce qu’un parent de temps à autre donne quelques tapes sur les fesses à son enfant fait de lui un mauvais parent et nuit au développement de son enfant. Le parent qui donne aucune conséquence à son enfant devant des comportements inacceptables  nuit beaucoup plus au développement de son enfant (exemple: enfant roi).

Je trouve qu’on exagère et que les médias finalement nuisent en centrant toujours l’intérêt sur des éléments « spectaculaires ».

2 réflexions au sujet de « Violence envers les tout-petits : les médias exagèrent »

  1. Monsieur Potvin,

    Effectivement, je trouve qu’on exagère.
    Je constate souvent que les parents peuvent à l’occasion se permettre des actions physiques comme conséquence. Il ne faut pas dramatisser. Parfois, le jeune va le nommer et d’autre fois non, que cela l’a blessé, « ça fait mal. » Il faut être sensible à la réalité des parents, plusieurs étant fatigués et deviennent impulsive. Toutefois, est-ce que l’enfant est martyrisé! Non. Est-ce que l’enfant a appris quelque chose? Il y a des chances. Bien que désagréable pour l’enfant, au moins le parent a fait quelque chose. Mes propos ne viennent pas endosser l’éducation par la violence, mais cherche à dédramatiser et promouvoir la compréhension des conditions amenant les parents à se geste. Parfois, une petite tape sur les fesses, peux s’avérer nécessaire, pour souligner un interdit important, exemple : « un enfant pogne spontanément un baton de baseball, et frappe un autre jeune, avec.  » Faut-il s’attendre à ce que le tout petit cmoprenne l’interdit par la parole? Pas sûre!

    En tout cas, il m’apparait qu’on peut tendre vers une sensibilisation à une meilleure style d’éducation, mais qu’il ne faut pas dramatisser. Je crois même que ce 50% en question ne mentionne pas la fréquence de tels punitions.

  2. salut Pierre
    en effet il y a des négligences, des absences, des « jemenfoutismes » bien plus agressants pour l’enfant qu’une tape sur la main ou sur les fesses…
    ce qui est important pour le parent ce n’est pas à mon avis de donner la tape, mais se savoir pourquoi et dans quel état émotif je suis à cette occasion…comme dans n’importe quelle situation éducative il s’agit d’intervenir et non de réagir…
    être parent cela peut nécessiter de l’accompagnement…plus que du blâme!

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