Version courte
La piste cyclable, un bel exemple du vivre ensemble en harmonie
Version longue
La piste cyclable : milieu incroyable qui représente bien notre société moderne
Depuis quelques années je fréquente la piste cyclable de la ville de Trois-Rivières au Québec. Je suis frappé par la variété des formes d’utilisation et des types de personnes qui la fréquentent et c’est pour moi le reflet de la vie « moderne » qui offre une variété sans limites de choix.
Voyons ensemble les observations qui j’y ai faites
Les multiples générations qui utilisent la piste cyclable
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Les retraités et grands-parents, la génération silencieuse– les plus de 65 ans
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Les baby-boomers – les 50 ans – 65 ans
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Les générations X, Y – les 20 ans – 50 ans
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Les Z et les alpha – adolescents et les enfants et même les bébés
Une grande variété de types d’utilisateurs
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Les athlètes sur leur vélo de route de 7 000 $, habillé à la dernière mode des cyclistes. Ils sont flamboyants et affichent toutes les couleurs. Ils filent à grande vitesse, sans effort. Ils sont des jeunes hommes et jeunes femmes, musclés et en grande forme.
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Les athlètes hommes et femmes en patin à roues alignées qui filent à grande allure dans un mouvement rythmé et souple et dans un balancement harmonieux du corps. On dirait le rythme de la valse.
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Les hommes et les femmes que je qualifie de « monsieur et madame tout le monde» sur leur vélo ou leurs patins à roues alignées. Sur leurs patins, certains se débrouillent très bien, mais d’autres semblent souffrir… vraiment pas solide sur leurs patins.
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Les adolescents ou enfants à vélo ou en patin accompagnés ou non de leurs parents.
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Les mères et parfois les pères, qui tout en courant, poussent la poussette carrosse » ou encore poussent en patin à roues alignées.
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Les mères et les pères en vélo qui tirent un carrosse pour enfant» avec un ou deux enfants à l’intérieure qui eux habituellement dorment. Je me demande si vraiment les enfants aiment cela ?
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Les mères et les pères en vélo un enfant assis sur un banc à l’arrière ou à l’avant du vélo (ce dernier est plutôt rare).
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Les personnes âgées en vélo électrique (c’est mon cas) qui font de l’exercice adapté à leur niveau et qui sont regardées de haut par les vrais cyclistes. Certains « vrais cyclistes » disent d’eux qu’ils font semblant de faire du vélo étant donné l’assistance du moteur électrique. Mais, c’est un préjugé.
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Les personnes âgées (parfois handicapées) en voiturette électrique.
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Les personnes âgées en manchette.
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Les « Joggers » (hommes et les femmes ) entourés de leur ceinture avec bouteilles d’eau, leur téléphone intelligent sur le bras et les écouteurs pour écouter leur musique.
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Les marcheurs (hommes et les femmes), seuls ou en groupe, silencieux ou placotant.
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Les marcheurs (plus rare), surtout des hommes qui se préparent pour leur voyage en Europe de marche du Chemin de Compostelle. Ils ont tous la même allure, dans la cinquantaine ou la soixantaine, habillés de bottes de marche, de short et veste sans manche ou gilet, d’un gros sac-à-dos qui semble pesant et bien plein, d’un chapeau pour se protéger du soleil, de lunette de soleil et bien entendu de bâtons de marche. Je les reconnais tout de suite et parfois je les salut en posant la question: » vous vous préparez pour le chemin de la Compostelle? » et je suis certain de la réponse -Oui!
Moi et mon vélo – électrique
Autres exemples
Les variétés d’activités physiques
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La marche
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Le jogging
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Le patin à roues alignées
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La planche à roulettes
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La trottinette
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Le vélo
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La voiturette électrique
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La promenade du chien ou des chiens
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En marchant, en joggant, en patin, en vélo le chien courant à côté.
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En vélo le chien dans un panier en avant.
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En vélo le chien installé dans le carrosse pour enfant.
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En planche à roulettes, le chien tirant la personne.
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Phénomènes bizarres que j’ai observés
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Pour le patin, des enfants ou des adultes « hyper protégés » : casque, protection des coudes, protection des poignets et protection des genoux. Il y avait une petite fille de 8 ou 10 ans, tellement protégée par ses accessoires qu’elle disparaissait sous les protections.
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Sur la piste cyclable, ce vieux monsieur de 80 ans qui pousse sa marchette dans un pas chambranlant et dans une lenteur extrême qui se fait dépasser par ce jeune athlète à vélo hyper musclé et en forme.
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Cet homme à vélo, en sandale et sans casque protecteur qui s’arrête pour faire sa pause et fumer une cigarette. Plutôt bizarre: activité physique – santé et cigarette.
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Cette jeune mère que je voyais de loin et qui marchait avec son sac à dos. Puis, en me rapprochant j’ai constaté que ce n’était pas un sac à dos, mais plutôt un jeune enfant endormi, attaché au dos de sa mère par une sangle. Un peu comme les mères africaines qu’on voit travailler dans les champs avec leur enfant « attaché » à leur dos.
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Une variété de vélos peu ordinaire :
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Vélo à deux roues d’une hauteur normale où le cycliste est couché sur le dos et pédale.
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Vélo à trois roues, très bas, proche du sol où le cycliste est couché sur le dos et pédale.
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Vélo à trois roues, très bas proche du sol où le cycliste pédale avec ses mains.
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Le tandem, ce vélo à deux personnes habituellement un homme à l’avant et une femme à l’arrière qui pédalent au même rythme.
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En conclusion, je constate qu’en 2017, chacun sait répondre à ses besoins, de la personne âgées avec sa marchette à cet athlète de haut niveau. Cette piste cyclable n’est que le reflet de notre société où chacun et chacune tente à sa façon de répondre à ses besoins. Ce qui est bon pour l’un, ne l’est pas du tout pour l’autre. Personnellement je suis fasciné par cette variété de réponses aux besoins et je continue à répondre aux miens avec mon vélo électrique et mes 18 km par jour.