Point de vue sur un Institut national en éducation

Avec la venue de la consultation du ministre de l’éducation (Sébatien Proulx) pour une future politique de l’éducation au Québec, circule l’idée d’un Institut national de recherche en éducation ou encore d’un Institut national  en éducation.

Personnellement je trouvais l’idée intéressante d’un Institut national de recherche en éducation. Favoriser l’orientation de la recherche, orienter les priorités, stimuler la synergie entre chercheurs, etc.

Sauf, qu’à ma connaissance (sauf erreur de ma part), cette idée ne circule plus et a été remplacée par un Institut national en éducation.  Ceci est totalement  différent.

Voici ce qui est mentionné dans le document de consultation du gouvernement L’éducation parlons d’avenir:   « Créer un organisme voué à la mise en valeur et au transfert de connaissances dans le milieu de l’éducation, à l’instar de l’Institut national d’excellence en santé, pour assurer le développement des expertises et des meilleures pratiques p. 13 ».

Voici pourquoi je suis en défaveur d’un Institut national en éducation qui aurait pour mission de valoriser la recherche, les bonnes pratiques et le transfert de connaissances. La principale raison est assez simple, c’est qu’on a déjà l’organisme qui peut jouer ce rôle et qu’il est préférable d’augmenter ses ressources (financières et humaines), d’élargir un peu son mandat, plutôt que de créer une nouvelle structure avec les coûts que cela suppose.

L’organisme existant c’est le Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ).  Le CTREQ qui existe depuis 14 ans,  a pour mission de valoriser la recherche, réaliser le transfert de connaissances, favoriser le lien entre les chercheurs et les praticiens en éducation, réaliser une veille sur les bonnes pratiques, accompagner les milieux et participer aux évaluations des pratiques, développer et diffuser des outils de soutien à l’intervention préventive, etc. Un autre organisme important est le Conseil Supérieur de l’Éducation (CSÉ), qui réalise des études et conseille le ministre.

En conclusion, je suis plutôt favorable à ce que le gouvernement investisse davantage dans le CTREQ et le CSÉ plutôt que de créer un nouvel organisme.

 

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