Paradis fiscaux et injustice économique et sociale

État de situation

Un lanceur d’alerte a livré des informations secrètes sur des placements dans le paradis fiscal qu’est le Panama. De nombreuses personnes (célèbres) dont le président de l’Islande sont impliquées dans ce « scandale ». Le peuple Islandais a manifesté et obtenu la démission de leur président. Peut être qu’il va y avoir « d’autres têtes qui vont tombées »

Compréhension du paradis fiscal

Des personnes riches, des compagnies, des criminels (mafia pour blanchir l’argent) soutenus par des firmes de comptables placent et « cachent » leurs argents dans des pays étrangers avec la garantie du secret. Selon ce que je comprends, il n’est pas défendu selon la loi de notre pays de placer de l’argent dans d’autres pays, mais il faut déclarer ces avoirs et ces revenus dans nos déclarations d’impôts.

Conséquences

Pour bien comprendre comment cette tricherie nous touche tous, regardons notre réalité de citoyen ordinaire et honnête. C’est la période des impôts et l’on constate que pour chaque dollar gagné on doit en retirer plus du tiers pour les impôts. De plus, à chaque dollar dépensé on doit payer 15% de taxes. Ceci veut dire que nos revenus sont coupés de 50%. Ces sommes servent à soutenir les divers services pour l’ensemble de la communauté (système de santé, éducation, CPE, régime des rentes, etc.).

 

De l’autre côté, des personnes riches et favorisés trichent le système en cachant leurs avoirs et en évitant ainsi de payer des sommes importantes d’impôts. Ces argents normalement dus permettraient d’alléger nos propres impôts, d’investir davantage en santé, en éducation et dans nos infrastructures.

La bonne nouvelle

Un nouveau phénomène semble voir le jour depuis quelque temps et menacer les fraudeurs et les tricheurs. Ceux-ci risque fortement d’être découvert, de perdre leur réputation et de vivre des conséquences légales importantes.

Il semble que le « secret » n’est plus aussi imperméable qu’il était, grâce aux lanceurs d’alerte, aux journalistes d’enquête et aux ravages que peuvent faire les médias sociaux.

J’espère que mon analyse n’est pas seulement le reflet de ce que je souhaite, mais que c’est une réalité qui va permettre de lutter contre ce fléau « injuste ».

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