Partie 1 Termes en lien avec l’Univers
Partie 2 Termes en lien avec la neuropsychologie
Partie 3 Termes en lien avec l’éducation et la psychoéducation
Partie 4 Termes en lien avec la recherche et le transfert des connaissances
Partie 1 Termes en lien avec l’Univers et sciences
Big Bang. Explosion gigantesque considérée comme l’origine de l’expansion de l’Univers, selon la théorie cosmologique généralement admise (18).
Cosmologie. La cosmologie est la science qui étudie la structure, l’origine et l’évolution de l’Univers considéré dans son ensemble (5).
Galaxie. Ensemble d’étoiles, de poussières et de gaz interstellaires tournant autour de son centre et formant une entité bien définie dans l’Univers. La galaxie à laquelle appartient le Soleil s’appelle la Voie lactée (5)
Hominidé. Famille de mammifères comprenant tous les grands singes actuels et passés (humains, chimpanzés, gorilles, orangs-outans) ainsi que tous leurs ancêtres (5).
Homo sapiens. Signifie Homme sage. Sapiens en latin signifie Savant. La longue marche de l’humanité débute il y a 12 millions d’années. Nous les humains, sommes des Homo sapiens nés d’Homo erectus, lui-même une sous-espèce d’Homo habilis dont son ancêtre était l’Australopithèque (5).
Mammifères. Les mammifères : classe d’animaux vertébrés, dont les femelles, à reproduction généralement vivipare, allaitent leurs petits avec des mamelles. Ils sont généralement recouverts de poils, ayant une température constante, une respiration pulmonaire et un système nerveux central développé (5).
Paléoanthropologie. Science des caractéristiques physiques, sociales, politiques, religieuses et culturelles de l’être humain, en le comparant aux animaux, ou en comparant divers peuples ou sociétés. C’est une discipline scientifique qui étudie l’évolution biologique de l’homme (40). C’est la branche de l’anthropologie physique qui étudie l’évolution humaine (54).
Univers. Ce terme est utilisé dans cet ouvrage dans le sens de l’univers astronomique, de l’ensemble des corps célestes. C’est l’ensemble de la matière répandue dans l’espace et dans le temps et de tout ce qui existe, régi par un certain nombre de lois (5).
Partie 2 Termes en lien avec la neuropsychologie
Acétylcholine. C’est un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans le système nerveux central, où il est impliqué dans la mémoire et l’apprentissage et dans le système nerveux périphérique, notamment dans l’activité musculaire et les fonctions végétatives (5).
ADN. L’ADN (Acide Désoxyribonucléique) : est le porteur chimique de messages. Substance chimique qui contient, sous forme codée, de nombreuses informations nécessaires au fonctionnement des cellules d’un être vivant (5).
Adrénaline. Hormone sécrétée par la glande médullosurrénale lors d’un état de stress ou en vue d’une activité physique, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches, etc., permettant de répondre à un besoin d’énergie, par exemple pour faire face au danger (5).
Amygdale cérébrale. Structure du lobe temporal médian, ou interne, jouant un rôle dans la mémorisation de la signification émotionnelle des expériences. L’amygdale cérébrale est une structure cérébrale essentielle au décodage des émotions comme le plaisir, et aussi des stimuli menaçants pour l’organisme. Elle est impliquée dans la consolidation des émotions. De nombreux travaux de recherche en neurosciences ont confirmé le rôle de l’amygdale cérébrale et du cortex préfrontal sur les émotions. Elle joue aussi joue un rôle important dans le traitement de signaux d’émotion psychosociale, particulièrement en ce qui concerne la peur. L’amygdale cérébrale détermine si une menace (reconnue de façon innée ou par l’apprentissage) est présente et, si c’est le cas, engage les réponses corporelles établies par l’évolution pour traiter les dangers (5).
Elle est essentielle à la mémoire émotive. Cet organe fait partie du système limbique. Elle est particulièrement activée lors d’épisodes de peur, et traite l’aspect émotionnel des souvenirs. Elle joue également un rôle essentiel lors de la prise de décision, de l’attention et de la mémoire.
L’amygdale cérébrale participe au traitement de la pertinence affective des événements que nous vivons, nous aide à évaluer comment ces événements facilitent ou interfère avec nos buts et nos besoins. Elle est impliquée dans la mémoire à long terme (5).
Anxiété. L’anxiété est la peur chronique qui persiste malgré l’absence de menace directe. Cette anxiété peut conduire à de la peur panique (2).
Bagage génétique (gène – patrimoine génétique – gène). Héritage du patrimoine génétique transmis par la lignée parentale. Ensemble des caractéristiques génétiques dont hérite un individu. (2).
Biopsychologie. La biopsychologie est une discipline des neurosciences qui étudie le lien entre le système nerveux (le cerveau) et la psychologie. C’est en quelque sorte l’étude des interactions entre les perceptions, les sensations et les réactions physiologiques. Elle se subdivise en six sous-disciplines : psychologie physiologique, psychopharmacologie, neuropsychologie, psychophysiologie, neurosciences cognitives et psychologie comparative (2).
Bonheur. Le bonheur peut être considéré comme un état de plénitude, de satisfaction ou de sérénité. Un état agréable et équilibré de l’esprit et du corps (54).
Cellule. Élément constitutif de tout être vivant. Chez les animaux pluricellulaires, elles sont spécialisées : cellules nerveuses, musculaires, osseuses, sanguines, etc. (5).
Cerveau. Le cerveau fait partie du système nerveux. C’est l’étage le plus élevé dans la hiérarchie fonctionnelle du système nerveux central. Le cerveau repose sur le tronc cérébral et comprend les deux hémisphères du télencéphale, le diencéphale et le thalamus. Il joue un rôle essentiel dans les processus adaptatifs complexes : apprentissage, attention, perception, motivation (2).
Cerveau reptilien. Le cerveau reptilien est la partie du cerveau la plus ancienne, qui assure les fonctions vitales de notre organisme et contribue à la survie grâce à un répertoire limité de comportements réflexes et instinctifs qui permettent la satisfaction des besoins essentiels : reconnaître les sources de nourriture et se la procurer, reconnaître ses semblables, définir son territoire et trouver un gîte, reconnaître les prédateurs et s’en protéger, trouver des partenaires et s’accoupler (2).
Cervelet. Partie de l’encéphale située en arrière du tronc cérébral et qui joue un rôle important dans l’équilibration et la coordination des mouvements musculaires (17).
Conscience. La conscience de base ou primaire permet de situer ce qui se passe dans son corps en le distinguant de l’extérieur. La conscience de niveau supérieur qui appartient à l’être humain permet de réfléchir sur ce qui est ressenti de le situer dans le temps (le passé, le présent et le futur), favorise l’introspection (6). Font également partie de la conscience, le fait de raisonner, de planifier, de faire appel à des souvenirs (30).
Ce qui favorise la conscience, c’est entre autres, l’attention, la concentration, de même que les émotions qui déclenchent divers phénomènes dans notre organisme soutenant la conscience (23). De plus, le langage est un incontournable pour favoriser la conscience.
Ce qui permet à l’être humain d’être conscient ce sont deux régions cérébrales qui communiquent entre elles, soit le thalamus, sorte de station relais située au milieu du cerveau et reliant de nombreuses régions et le réseau préfrontal pariétal, la zone la plus polyvalente et la plus importante du cortex. Il semble que les hémisphères cérébraux sont intimement liés à la conscience de la personne (14).
Cortex préfrontal. Le cortex préfrontal est une large région du cerveau située dans sa moitié antérieure (à l’avant) du cerveau. Il est relié à : l’intellect, la cognition (capacité d’apprentissage), au raisonnement, à la conscience, à la concentration, à la production des idées abstraites, au jugement, aux actions planifiées, à la pensée réfléchie, à l’imagination et aussi à d’inhiber les comportements indésirables.
De plus, le cortex préfrontal est relié aux actions morales. Il permet le désir, le plaisir, la souffrance. Cette région cérébrale jouerait un rôle dans l’intégration émotionnelle et dans l’évaluation cognitive de l’émotion et du contexte lié aux stimuli. Une lésion bilatérale du cortex préfrontal entraîne des troubles de la personnalité : perte du sens critique, d’esprit d’initiative, indifférence face à soi-même et à son entourage, incapacité d’expression des émotions (6).
Cortex cingulaire. Sur la face médiane à l’avant du cerveau, le cortex cingulaire s’active lorsque nous éprouvons un état de malaise (6).
Cortisol. Un neurotransmetteur qui est associé à la réaction au stress (36)
Croyance. Les croyances représentent ce que l’on croit vrai. Ce sont des constructions mentales établies à partir d’informations reçues, de l’éducation reçue, des expériences vécues et qui amènent à adhérer à une thèse ou à des hypothèses, de façon telle qu’elles sont considérées comme des vérités absolues ou des assertions irréfutables, et ce, indépendamment des preuves (2).
Déterminisme. Le déterminisme conçoit que l’existence d’un phénomène est déterminée, fixée à l’avance, de sorte que, une fois les conditions posées (exemple : les gènes), le phénomène se produira immanquablement (5).
Dopamine. C’est un neurotransmetteur qui module l’humeur et joue un rôle central dans le renforcement positif et la dépendance. Elle est associée au plaisir et provoque le bien-être. Elle joue un rôle dans le circuit de la récompense. La dopamine est apparue très tôt au cours de l’évolution et joue un rôle dans de nombreuses fonctions essentielles à la survie de l’organisme comme la motricité, l’attention, la motivation, l’apprentissage et la mémorisation. Mais surtout, la dopamine est un élément clé dans le repérage de récompenses naturelles pour l’organisme. Ce neurotransmetteur permet de maintenir l’attention, de réguler les pensées, les émotions, les comportements (47).
Émotions. Les émotions correspondent à des états affectifs dont la durée et l’intensité varient et qui sont accompagnés de réactions physiologiques. Certaines émotions sont agréables (joie, intérêt), d’autres désagréables (colère, peur, tristesse). Ce sont nos émotions qui nous révèlent si nos besoins sont satisfaits ou non et jusqu’à quel degré. Elles nous informent de manière précise sur notre équilibre psychique (2).
Nos réactions physiques à certaines émotions comme la peur, la surprise, la tristesse, etc. seraient « programmées ». La programmation de notre réaction à la peur (cerveau reptilien) peut s’orienter vers trois types de réactions : fuir, figer sur place ou combattre. Les différentes fonctions cérébrales sont tellement intégrées que l’émotion est omniprésente dans tout le cerveau (2).
Le réseau affectif englobe les zones du système limbique. Est le siège des émotions liées à l’apprentissage, tels l’intérêt, la motivation et le stress (39). L’émotion et la cognition fonctionnent en interaction pour guider les processus d’apprentissage.
Encéphale. Ensemble constitué par le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral, centres nerveux des vertébrés qui se trouvent dans la boîte crânienne (5).
Environnement. L’ensemble des éléments qui entourent la personne ou qui agissent sur la personne : qualité de l’eau, de l’air, de la nourriture, de l’habitation, du milieu socio-économique, de l’éducation, de la culture, etc. Il existe aussi l’environnement intérieur, celle qui est au sein de notre organisme. Des stimuli, des sensations peuvent venir de l’intérieur et être interprétés par le cerveau (7).
Épigénétique. Étude des changements héréditaires causés par l’activation et la désactivation des gènes. L’épigénétique décrit l’ensemble des mécanismes ayant lieu au niveau des gènes et qui peuvent être influencés par l’environnement et l’histoire individuelle ainsi qu’être potentiellement transmissibles d’une génération à l’autre (5).
Éthologie. Science qui étudie les mœurs et les comportements des espèces animales dans leur milieu naturel (18).
Espèce. La création d’une espèce se produit lorsque deux populations sont séparées et que des différences génétiques empêchent la possibilité d’engendrer une progéniture viable (20).
Esprit. L’esprit représente l’ensemble des opérations conscientes et inconscientes du cerveau, que c’est un flux de configurations mentales qui se présente sous forme « d’images » (sonores, visuelles, tactiles, etc.) (16). Pour les scientifiques, l’esprit est un produit du cerveau. Pour ceux qui ont une approche non matérialiste (spirituelle ou religieuse), l’esprit n’est pas matériel (15).
Évolution. Dans le langage courant, l’évolution signifie tout processus de formation ou de changement progressif. En science biologique, l’évolution signifie un processus qui produit des changements dans le patrimoine génétique par des mécanismes (telle la mutation ou la sélection naturelle) se transmettant d’une génération à la suivante (35).
Gène. Un gène est une portion d’ADN qui contient l’information nécessaire pour la production d’une substance indispensable à la cellule ou à l’organisme tout entier. Élément du chromosome qui est à l’origine des caractères héréditaires de chaque personne et constitue le support de leur transmission de génération en génération (18).
Homéostasie. Désigne les réactions physiologiques coordonnées, et en grande partie automatisées, qui sont indispensables au maintien des états internes stables dans un organisme vivant. L’homéostasie implique la régulation automatique de la température, de la concentration d’oxygène, du pH de notre corps (17, 41). Capacité d’un système à maintenir son équilibre interne face à des perturbations extérieures.
Selon le principe de l’homéostasie, tout écart à la norme se traduit par la mise en jeu de mécanismes tendant à ramener « l’état perturbé » à sa dimension initiale (48).
Hémisphère. L’hémisphère gauche chez la plupart des gens est associé au langage, à la pensée rationnelle et à l’analyse. L’hémisphère droit est plus considéré comme le siège de l’émotion, de la création, de l’intuition et de l’analyse spatiale (50).
Hérédité. Processus génétique par lequel les organismes vivants transmettent leurs caractéristiques à leurs descendants (20).
Héritabilité. L’héritabilité est un concept mathématique qui quantifie l’apport hypothétique des gènes sur un phénotype (trait de personnalité, comportement, etc.). C’est une statistique qui permet d’estimer le degré d’influence probable des facteurs génétiques pour un phénotype donné, dans une population donnée. Afin de vérifier le poids relatif de la génétique par rapport au rôle de l’environnement, on utilise le coefficient d’héritabilité (H2). Héritage du patrimoine génétique transmis par la lignée parentale. Ensemble des caractéristiques génétiques dont hérite un individu (5).
Hippocampe. L’hippocampe est une partie du cerveau localisée dans le lobe temporal, dans chaque hémisphère. C’est l’un des centres de la mémoire et du repérage dans l’espace (5). L’hippocampe a pour rôle de stocker les souvenirs et de favoriser l’association des émotions à des contextes. L’hippocampe et les régions cérébrales proches jouent un rôle très important dans la formation des nouveaux souvenirs (la mémoire épisodique) ainsi que dans la mémoire spatiale (50).
Homozygote. Cellules homozygotes. Se dit d’un être dont les cellules possèdent deux gènes identiques d’un caractère donné. Individu homozygote. Se disent des cellules qui ont cette caractéristique (18). Jumeaux homozygotes.
Hypothalamus. Organe situé dans le cerveau, sous le thalamus. Il serait l’ordinateur de notre vie végétative et de nos besoins (faim, soif, sexualité, sommeil, etc.). Si l’émotion est agréable, on éprouve une impression de bien-être et de plaisir. L’hypothalamus stimule alors la libération de neurotransmetteurs comme les endorphines. Il est également à la base de la mémorisation des peurs. Il régule la faim, la soif, la température corporelle, la sexualité et le sommeil, ainsi que les centres de la libido, de la douleur et du plaisir y sont situés (43).
Inné. Peut être considéré comme une sorte de préprogrammation interne à notre organisme qui permet, sous certaines conditions, le développement de notre organisme lors du processus de maturation (5). L’inné se distingue de l’acquis, qui découle de l’apprentissage, de l’expérience.
Intelligence « L’intelligence est la faculté nous permettant de relier entre elles des informations pour raisonner, résoudre des problèmes ou atteindre des objectifs » (47). « L’intelligence dépendrait de l’efficacité des connexions, c’est-à-dire la vitesse de l’échange d’informations entre différentes régions du cerveau. La clé de l’intelligence se trouve (…) dans la capacité de notre cerveau à mettre en place une toile de communication dense formée par environ 30 000 milliards de filaments » (47). « Ce qui augmente l’intelligence humaine c’est la capacité du cerveau de stoker en mémoire le plus grand nombre d’informations possible, et à les solliciter le plus rapidement possible, pour les comparer, les utiliser, avec une vitesse d’exécution la plus rapide possible » (47).
Jumeaux monozygotes. Les jumeaux monozygotes sont issus d’un seul ovule fécondé par un seul spermatozoïde. Cet ovule fécondé se divise en deux embryons. Ces jumeaux ont exactement les mêmes chromosomes. Ils ont une parfaite ressemblance, et ont le même sexe. Les jumeaux dizygotes proviennent de deux ovules qui ont été fécondés par deux spermatozoïdes. Ces jumeaux ont des chromosomes différents, ils ne se ressemblent pas autant et n’ont pas forcément le même sexe (2).
Lobe frontal et lobe pariétal. Le lobe frontal et lobe pariétal reliant le cortex frontal et pariétal
Ces régions sont impliquées dans les traits de caractère et de l’adaptation de chacun à son environnement : anxiété, prise de risque, mémoire, autocontrôle, intelligence (52).
Matérialisme. Dans le présent ouvrage, ce terme s’applique à la science et croit que la matière est le seul constituant de l’univers et que l’esprit n’est qu’une manifestation de la matière. Que fondamentalement, toute chose est composée de matière et que tout phénomène est le résultat d’interactions matérielles. Ferry et Vincent (22) entendent par « matérialisme » la position qui consiste à postuler que la vie de l’esprit est tout à la fois produite et déterminée par la matière, c’est-à-dire, pour l’essentiel, par la nature et par l’histoire. Ceci comprend autant les idées philosophiques que religieuses, que les valeurs et la culture, etc. La science est forcément matérialiste et se caractérise par deux traits fondamentaux : le réductionnisme et le déterminisme. Au matérialisme peut s’ajouter le « Monisme matérialiste qui conçoit le monde comme purement physique où il n’y a que la matière et l’énergie (19). Rappelons que, la thèse moniste, désigne une vision qui s’oppose aux arguments spiritualistes ou dualistes selon lesquels l’esprit et la conscience sont chez l’homme d’une essence distincte de celle de la matière cérébrale (12).
Maturation. C’est un processus normal de développement par lequel un organisme atteint sa taille, sa structure organique et sa construction corporelle telles qu’elles sont inscrites dans ses gènes. La maturation détermine les étapes successives du développement de l’organisme. À chacune de ces étapes correspondent des fonctions et des capacités différentes et par conséquent des comportements différents (2).
Mémoire. La mémoire est la fonction du cerveau qui nous permet de stocker (dans plusieurs zones de celui-ci), conserver et rappeler les diverses expériences passées, les informations ou les apprentissages réalisés. Il existe plusieurs types de mémoire (mémoire sensorielle, mémoire de travail, mémoire à long terme) (2).
Ledoux (30) est d’avis que la connaissance de ce que nous sommes, notre manière de penser de nous-mêmes, de ce les autres pensent de nous et la façon dont nous agissons sont pour une large part apprise et ces informations nous sont accessibles à travers la mémoire.
Notre mémoire est en quelque sorte notre « disque dur » où sont emmagasinés les nombreux apprentissages que nous réalisons au cours de notre vie. La mémoire est essentielle aux apprentissages que l’on fait, car elle en garde les traces et permet le rappel des informations déjà apprises.
Il existe trois sous-systèmes de la mémoire, soit la mémoire sensorielle (ou perceptive), la mémoire de travail et la mémoire à long terme. Ces mémoires sont distribuées dans les deux hémisphères.
Les trois types de mémoires forment l’ensemble du processus mnésique, qui se caractérise par diverses opérations : L’acquisition de l’information; L’encodage de l’information à partir de la mémoire sensorielle et de travail, La consolidation, Le stockage dans la mémoire à long terme; Le rappel à la conscience (remémoration) de cette information (45).
S’ajoute à ces éléments l’importance des divers types de mémoires (procédurale, sémantique et épisodique).
Mémoire à long terme. Elle sert à emmagasiner l’ensemble de nos apprentissages au cours de notre vie. Elle contient les événements significatifs et retient le sens des mots, les représentations et les diverses habiletés apprises. Sa capacité est énorme et son temps de rétention peut durer des années. C’est en quelque sorte notre « disque dur » où sont emmagasinés les nombreux apprentissages que nous réalisons au cours de notre vie. (2)
Mémoire de travail (à court terme). La mémoire de travail sert temporairement le processus mnémonique lors de l’entrée de l’information par les mémoires sensorielles ou encore lors du rappel d’informations stockées dans la mémoire à long terme. C’est une mémoire de transition. Cette mémoire enregistre temporairement les informations et sa capacité de stockage est limitée à environ 7 items à la fois. La notion de travail signifie ici, entre autres, que cette mémoire combine les informations venant de diverses sources de mémoire pour, par exemple, construire des phrases, réaliser un calcul mental, etc. (2)
Mémoire sensorielle. C’est une mémoire de très courte durée associée à nos divers sens : la vision, l’odorat, l’ouïe, le goût, le toucher, le sensori-moteur. Ce sont des mémoires sensorielles. Elles ont un double rôle, soit de traiter une nouvelle perception (stimulus visuel, auditif, olfactif, etc.) ou de déclencher le rappel d’une information (un souvenir) enregistrée dans la mémoire à long terme suite à cette stimulation sensorielle (2).
Métabolisme Ensemble des réactions biochimiques qui permet les échanges de matières et d’énergie à l’intérieur du corps. Il comprend des réactions de synthèse (anabolique) et des réactions de dégradation organique (catabolique) (41).
Moelle épinière. Centre nerveux situé dans le canal rachidien et assurant la transmission de l’influx nerveux entre le cerveau, les organes et les membres (5).
Molécule. Particule formée de deux ou de plusieurs atomes. Particule de matière constituée d’un assemblage précis d’atome. Les molécules de matière organique sont complexes : elles comprennent du carbone France et de l’azote (N), et sont généralement constituées d’un grand nombre d’atomes (5).
Monozygotes et dizygotes (jumeaux). Les jumeaux monozygotes sont issus d’un seul ovule fécondé par un seul spermatozoïde. Cet ovule fécondé se divise en deux embryons. Ces jumeaux ont exactement les mêmes chromosomes. Ils ont une parfaite ressemblance, et ont le même sexe. Les jumeaux dizygotes proviennent de deux ovules qui ont été fécondés par deux spermatozoïdes. Ces jumeaux ont des chromosomes différents, ils ne se ressemblent pas autant et n’ont pas forcément le même sexe (2).
Noradrénaline. Un neurotransmetteur important pour l’attention, les émotions, le sommeil et l’apprentissage. Joue également un rôle de soutien de la motivation et de l’intérêt. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang, où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque. Ce neurotransmetteur joue un rôle dans les troubles de l’humeur comme le syndrome maniaco-dépressif (ou trouble bipolaire) (2).
Neurone. Cellule du système nerveux spécialisé dans la réception et la transmission des signaux électrochimiques, la génération et le traitement des influx nerveux (2).
Neuropsychologie. Sous-discipline de la biopsychologie qui étudie, entre autres, les effets psychologiques des lésions cérébrales chez les patients humains (2).
Neurosciences cognitives. Subdivision de la psychobiologie qui étudie les bases neuronales de la cognition, comme la pensée, la mémoire, l’attention et les processus perceptifs complexes (2).
Neurosciences. Ensemble des disciplines qui concernent l’étude du fonctionnement du système nerveux dans ses aspects moléculaires, cellulaires et synaptiques jusqu’aux fonctions comportementales et cognitives (2).
Neurotransmetteur. Domaine de la chimie du cerveau. Les neurotransmetteurs contribuent au transport des messages entre les cellules nerveuses. Un messager chimique qui traverse la fente synaptique entre des neurones. Lorsqu’il est libéré par le neurone émetteur, le neurotransmetteur diffuse sa substance à travers la synapse et s’associe aux récepteurs sur les neurones receveurs et influence le déclenchement de l’influx nerveux (37).
Noradrénaline. Un neurotransmetteur important pour l’attention, les émotions, le sommeil et l’apprentissage. Joue également un rôle de soutien de la motivation et de l’intérêt. La noradrénaline est aussi libérée comme une hormone dans le sang, où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque. Ce neurotransmetteur joue un rôle important pour l’attention, les émotions, le sommeil et l’apprentissage et également dans le soutien à la motivation et à l’intérêt. Il participe aussi dans les troubles de l’humeur comme le syndrome maniaco-dépressif (ou trouble bipolaire) (2).
Noyaux accumbens. C’est un ensemble de neurones faisant partie du système de récompense qui sont actifs à déployer la dopamine associée au désir, à la sensation de plaisir et de récompense (8).
Ocytocine. Hormone produite par l’hypothalamus et dont la voie de sortie est par l’hypophyse postérieure (33). Cette hormone augmenterait l’empathie et l’attachement aux autres et réduirait le stress tout en favoriserait le bien-être.
Ontogénie Développement de l’individu du moment où l’œuf est fécondé jusqu’à l’âge adulte (18).
Néocortex. Le cerveau cognitif (le plus récent, le nouveau ou néocortex, nouvelle écorce), permet la conscience, la rationalité. Le néocortex est la partie la plus évoluée de notre cerveau. Il forme la couche externe des hémisphères cérébraux. Le néocortex a permis de franchir le seuil de la conscience réflexive, le langage, la pensée abstraite, l’imagination, le raisonnement logique, le calcul, la conceptualisation, l’abstraction, la prévision et l’intention délibérée (2).
Pensée. C’est une activité mentale, consciente la plupart du temps et qui est produite par le cerveau. Peut faire suite à des perceptions, des images, des sensations, des représentations. Peut se concrétiser dans des idées, des opinions, des évaluations, etc. C’est aussi, une représentation psychique, un ensemble d’idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc. (6).
Phylogénétique. Discipline qui a pour objet d’étudier la formation et l’évolution des espèces animales et végétales afin d’établir leur parenté (18).
Plasticité du cerveau. C’est un processus qui fait en sorte que des connexions neuronales se développent ou se renforcent, alors que d’autres sont affaiblies ou éliminées selon les besoins. Cette propriété du cerveau à se modeler en fonction de l’expérience vécue, de se modifier en fonction de l’apprentissage est qualifiée de plasticité du cerveau.
Procaryote. Être vivant, généralement unicellulaire, qui ne possède pas de noyau bien déterminé, et dont le cytoplasme est dépourvu d’organites. C’est un organisme unicellulaire dépourvu de noyau contenant de l’ADN. Les bactéries sont des procaryotes (5).
Protéine. C’est un composé organique formé de longues chaînes d’acides aminés et qui se trouve en abondance dans la matière vivante. Les cellules sont capables de fabriquer des protéines, ce sont de grosses molécules chargées de nombreuses tâches. Parmi ces protéines se retrouve : l’hémoglobine du sang qui transporte l’oxygène dans le corps, la myosine des muscles, qui peut se contracter et provoquer des mouvements, ou encore certaines hormones, qui transportent des informations d’un organe à l’autre (5).
Sciences cognitives. Elles forment une discipline à la jonction des neurosciences, de la psychologie, de la linguistique et de l’intelligence artificielle. C’est un ensemble de disciplines scientifiques visant l’étude et la compréhension des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle et plus spécifiquement de tout le système cognitif (perception, intelligence, le langage, le calcul, le raisonnement, la conscience (2).
Sélection naturelle. En biologie, la sélection naturelle est l’un des mécanismes moteurs de l’évolution des espèces. Elle peut être définie comme étant l’avantage reproductif procuré par les conditions de l’environnement aux individus ayant un caractère avantageux vis-à-vis de cet environnement et leur assurant une descendance plus importante que les individus n’ayant pas ce caractère. Elle peut également se définir comme un tri qui s’opère naturellement au sein d’une espèce (54). Ferry et Vincent (22) précise que la sélection naturelle est assortie de l’idée de gradualisme qui veut que les organes et les systèmes biologiques complexes apparaissent par l’accumulation progressive au cours des générations de mutations génétiques aléatoires favorisant une meilleure adaptation au milieu et finalement une capacité accrue de reproduction. Ce gradualisme peut être interrompu par des changements plus massifs.
Sérotonine. C’est un neurotransmetteur qui joue un rôle dans la régulation de l’humeur, entre autres sur la dépression et également sur le sommeil et l’éveil aussi, lors du calcul de la prise de risques. Elle est impliquée dans la dépression, le suicide, les comportements impulsifs et l’agressivité. (53)
Signaux sensoriels. Avant de parvenir à la conscience, les signaux sensoriels sont traités et transformés (23). Il y a une intégration des perceptions des différents sens au sujet d’un même objet (exemple, la vision d’un chat, les sons qu’il émet, les odeurs, le toucher de son poil) (5).
Stimulus. Peut être défini comme tout événement ou combinaison d’événements observables et mesurables, provenant de l’environnement externe ou interne de l’organisme. (32)
Stress. C’est une réponse physiologique à une menace physique ou psychologique. Peut se définir comme une expérience subjective pouvant s’avérer positive – eustress (bien-être, défi, dépassement de soi) ou négative – distress (frustration, malaise) (2).
Synapse. C’est un mot grec signifiant serrer, joindre, connecter. Chaque neurone se termine par un corpuscule nerveux terminal qui est séparé du neurone voisin par un mince espace, la fente synaptique. Cette jonction fonctionnelle est appelée synapse (synapsus = liaison – point de jonction) (5).
Système limbique. Le système limbique est impliqué dans l’olfaction, les émotions, les apprentissages et la mémoire. Il traite l’information d’une façon plus primitive, mais avec l’avantage d’être plus rapide et plus adapté à des réactions essentielles de survie. Parmi ses principales fonctions, il y a celle de mémoriser les comportements agréables ou désagréables. C’est entre autres cette zone du cerveau qui, chez l’humain, est en partie responsable de tout le spectre des émotions, de l’agréable au désagréable (50).
Le système limbique joue un rôle important dans les émotions (corps amygdaloïde et gyrus du cingulum). Il contrôle tout ce qui régit le bien-être psychologique. Il permet, entre autres, de reconnaître les expressions faciales qui expriment la colère ou la crainte, aide à évaluer le danger et peut déclencher la réaction de peur. Il peut également engendrer des problèmes d’anxiété et de dépression (50). Il contrôle nos réactions instinctives et émotionnelles (peur, colère, plaisir) et les associe aux zones les plus évoluées du cortex cérébral.
S’il détecte un danger ou une occasion exceptionnelle pour la survie, il déclenche immédiatement une alarme qui annule en quelques millisecondes les opérations du cerveau cognitif (néocortex) et interrompt son activité.
Il comprend tout le spectre des émotions agréables aux émotions désagréables et il mémorise les comportements agréables ou désagréables.
Le cerveau limbique comprend principalement l’hippocampe, l’amygdale cérébrale et l’hypothalamus. Il interagit aussi avec le cortex préfrontal, ce qui fait que les émotions sont liées de près à la cognition et aux pensées (51).
Système nerveux. Le système nerveux regroupe l’ensemble des organes qui interviennent dans la réception des stimuli ainsi que dans la production, la transmission et le traitement de l’influx nerveux. L’ensemble des informations issues du monde extérieur comme du milieu intérieur est analysé en permanence par le système nerveux pour donner naissance à la perception, à la mémoire, et induire des comportements moteurs ainsi que des pensées (5).
Thalamus. Le thalamus est spécialisé dans la réception et l’intégration de nos perceptions sensorielles. Il joue le rôle de l’ordinateur de nos perceptions. Il comprend plusieurs parties spécialisées qui s’occupent de la vision, de l’audition, du toucher, sauf l’odorat qui à son centre à part, le bulbe olfactif. Il joue un rôle dans nombre de pulsions et d’émotions et constitue une partie importante du système limbique (5).
Système de récompense et de punition. Afin de favoriser la survie de l’espèce, la nature a « prévu » de récompenser l’individu lorsqu’il assume ses fonctions vitales comme se nourrir, réagir à l’agression et se reproduire. L’exécution de ces fonctions vitales est récompensée par une sensation agréable (le plaisir, la sensation de satisfaction lors de la réponse à un besoin). Ce système de récompense comprend également celui de la punition qui permet de faire face aux situations déplaisantes. Lorsque ce système est activé et qu’il y a libération d’adrénaline, l’organisme se prépare alors à la lutte ou à la fuite. Situé dans le cerveau, le système de renforcement est constitué d’une composante affective en lien avec le plaisir provoqué par les récompenses (sensation agréable), ou le déplaisir provoqué par les punitions (sensation désagréable) (5).
Tronc cérébral. Tronc nerveux qui est constitué par le bulbe rachidien, la protubérance annulaire et le mésencéphale (5).
Partie 3 Termes en lien avec l’éducation et la psychoéducation
Absentéisme scolaire. L’absentéisme est défini comme un comportement marqué par la répétition d’absences. Il existe divers types d’absentéisme scolaire : l’absentéisme de retard, l’absentéisme intérieur aussi appelé « drop in », le zapping ou l’absentéisme choisi et l’absentéisme chronique (1).
Acquis. C’est l’acquisition de savoirs, d’habiletés suite à l’apprentissage et à l’expérience. L’acquis se distingue de l’inné, qui serait d’ordre génétique. Par opposition à la maturation ou à l’inné, ce qui est appris (acquis) a trait aux transformations qui interviennent suite aux apprentissages provoqués par les divers éléments de l’environnement et par l’éducation (2).
Activité psychoéducative. En psychoéducation, la notion d’activité dépasse les seules situations d’apprentissage d’un contenu très bien ciblé (comme les arts, les activités physiques, académiques, de loisirs, etc.) ; on conçoit comme « activité » « tous les moments de la vie de l’individu qui peuvent devenir l’occasion de développer son potentiel, qui sont des occasions d’apprentissage (2).
Adaptation. Dans le contexte de l’évolution, l’adaptation est le processus qui permet aux plus aptes à survivre et à transmettre leur matériel génétique.
Amotivation (résignation acquise). C’est une perte de motivation qui peut survenir suite à l’expérience répétée de l’impossibilité de réussir, d’un aboutissement constant à l’échec. Cette situation peut conduire à la résignation ou au découragement (5).
Apprentissage. Apprendre peut être conçu comme l’acquisition des connaissances et le développement des habiletés, des attitudes et des valeurs qui s’ajoutent à nos structures cognitives. D’un point de vue neuropsychologique, l’apprentissage est vu comme la construction de structures cognitives en lien avec la mémoire (2).
Les structures mentales, les systèmes neuronaux, les divers types de mémoires nous permettent d’apprendre. Du point de vue psychophysiologique, l’apprentissage produit un changement au sein d’un réseau de connexions d’un système neuronal. Le réseau de la reconnaissance comprend les zones sensorielles telles que le cortex visuel. Il reçoit des informations provenant de l’environnement et les transforme en connaissances. Il reconnaît et classe ce que l’on voit, entend ou lit. Le réseau stratégique, dont fait partie le cortex préfrontal, planifie et coordonne les actions orientées vers un but (21).
Attitude : Une attitude représente un état mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience et qui exerce une influence directrice ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et toutes les situations qui s’y rapportent (2).
Béhaviorisme. Le béhaviorisme est issu de la tradition philosophique anglaise de l’empirisme associationniste. Cette théorie est essentiellement une psychologie de l’apprentissage (« tout s’apprend »). Pour le béhaviorisme, l’apprentissage consiste en un changement de comportement reposant sur l’acquisition, le renforcement et l’application d’associations entre des stimuli provenant de l’environnement et des réponses observables de l’individu (2).
Besoin. Un besoin représente un manque dont la présence est « ressentie » comme indispensable. Le besoin c’est l’écart entre ce qui existe présentement et ce qui est nécessaire ou souhaitable (2).
Climat de classe. Le climat de classe possède les caractéristiques suivantes : une dimension des relations interpersonnelles, à savoir la chaleur affective des enseignants, la satisfaction à leur égard ou, au contraire, des tensions entre eux et les élèves et le favoritisme ; une dimension du développement personnel de l’élève, soit l’engagement et l’application scolaire ; une dimension du maintien du système, comme l’ordre et l’organisation dans la classe (13).
Cognitif (cognition). Vient du latin cognitio, qui signifie connaissance, action d’apprendre. La psychologie cognitive est à l’origine des processus de connaissance : perception, mémoire, langage, attention. Cognition est un processus intellectuel supérieur comme la pensée, la mémoire, l’attention et les processus perceptifs complexes (2).
Cognitivisme et cognitiviste. C’est le nom d’une école de pensée particulière au sein des sciences cognitives, un courant de recherche scientifique qui conçoit que la pensée est un processus de traitement de l’information. Le cerveau est comparé au fonctionnement d’un ordinateur, comme un système complexe de traitement de l’information, qui utilise des structures de stockage (la mémoire) et des opérations d’analyse et de recherche en mémoire, par exemple l’identification de catégories (2).
Comportement (behavior). Un comportement est tout mouvement, activité ou manifestation observable et mesurable (ou potentiellement mesurable) d’un organisme. Un geste, une activité motrice, une communication verbale ou non verbale (2). Certains de nos comportements sont instinctuels, « cerveau reptilien », mais la grande majorité est sous le contrôle, heureusement, de notre néocortex, de nos apprentissages, de notre culture et de notre éducation (17).
Conditionnement opérant (skinnérien). Le conditionnement opérant stipule qu’un comportement se modifie selon les contingences (antécédents et conséquences) qu’on lui associe. Les comportements opérants sont émis par la personne et sont sensori-moteurs, alors que les comportements répondants (conditionnement classique) sont provoqués par un stimulus et sont une réponse physiologique automatique (2).
Conditionnement classique (répondant, pavlovien). Essentiellement, cet apprentissage consiste à associer en contiguïté deux stimuli, dont l’un est neutre (S1) (il sera conditionné) et l’autre a le potentiel de déclencher une réponse physiologique (S2). Le stimulus neutre précède le stimulus déclencheur (2). L’exemple classique est le conditionnement du chien de Pavlov. Présentation de la nourriture qui fait saliver le chien, peu à peu on associe un signal sonore à la nourriture. Conditionné au son, le chien salivera lors du signal sonore.
Conditionnement vicariant (ou apprentissage par observation). Avec ce type d’apprentissage par observation du comportement d’une autre personne (un modèle), l’observateur en arrive à modifier son comportement comme s’il avait lui-même « vécu la situation » avec ses conséquences. Dans ce type de conditionnement, les mêmes stimuli antécédents et subséquents qui contrôlent le comportement du modèle contrôlent également celui de l’observateur. Le comportement de l’observateur se trouve ainsi modifié suite à l’observation du comportement du modèle (2).
Connaissance. La connaissance concerne un domaine précis qui se caractérise par des informations, des faits, des principes qu’on développe en cours d’éducation, lors des études ou suite à l’expérience (3).
Constructivisme. Selon cette approche, on apprend en agissant sur les choses et les gens qui nous entourent et sur notre environnement. Suite à notre action, on en déduit des lois en lien avec notre environnement. C’est donc une vision interactionniste (environnement vs personne) dans laquelle le sujet est très actif dans le processus d’apprentissage (2).
Contexte environnemental (CE). Le contexte environnemental joue un rôle dans le processus d’apprentissage. Il se compose de la culture et de l’ethnie de l’apprenant, du milieu socioéconomique et socioculturel d’origine, des croyances collectives et des normes sociales qui peuvent l’influencer (2).
Décrochage scolaire. Au Québec, un élève est considéré comme décrocheur s’il n’a pas obtenu de diplôme d’études secondaires et ne fréquente pas un établissement d’enseignement. Il importe cependant de distinguer le décrochage de l’abandon scolaire, ou interruption définitive de la fréquentation scolaire. On considère habituellement que cinq années doivent s’être écoulées depuis le décrochage pour parler d’abandon scolaire (1).
Déterminants de la réussite éducative scolaire. On entend par déterminant un facteur qui détermine un état de santé ou un problème, un facteur en cause. La notion de déterminant a été tout d’abord utilisée dans le domaine de la santé (on parle des déterminants de la santé). En éducation, on entend par déterminants de la réussite ou du décrochage scolaire les principaux facteurs qui contribuent à favoriser la réussite éducative ou au contraire les principaux facteurs qui entrent en jeu dans le décrochage scolaire. C’est en quelque sorte une autre façon d’identifier les facteurs de risque ou de protection en se concentrant cependant sur les facteurs ayant le plus d’influence (1).
École efficace. On emploie différents termes pour parler d’école efficace : « bonne école », « école efficace » et « école exemplaire ». Par école efficace on veut signifier que tous les élèves apprennent, actualisent leur potentiel et sont bien préparés à faire face à leur vie d’adulte. En milieu défavorisé, l’école efficace se définit comme celle dont la performance scolaire des élèves, mesurée à l’aide d’épreuves standardisées, rejoint ou surpasse celle d’élèves provenant de quartiers mieux nantis (1).
Engagement scolaire. L’engagement scolaire comprend trois dimensions principales, à savoir : la dimension comportementale, qui implique l’aspect disciplinaire (être assidu, répondre aux consignes de la classe et de l’école, etc.), l’aspect scolaire (l’engagement dans les apprentissages, s’appliquer dans ses devoirs, s’impliquer dans les discussions en classe, etc.) et l’aspect parascolaire (participer aux activités sociales et parascolaires) ; la dimension affective, qui implique l’attrait ou la valorisation de l’école, la perception de l’utilité des matières et de l’école et le sentiment d’appartenance à l’école ; la dimension cognitive, qui comprend l’investissement cognitif dans l’apprentissage (l’effort, la volonté d’apprendre, etc.) et l’autorégulation des apprentissages (sentiment de compétence, attribution de la réussite et de l’échec, etc.) (11).
Facteurs de protection. Les facteurs de protection réfèrent aux influences qui changent ou améliorent notre réponse à une situation menaçante. Ils compensent les facteurs négatifs et leurs effets (46). Ils diminuent la possibilité qu’une personne présente des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage.
Facteurs de risque. Les facteurs de risque augmentent la possibilité qu’une personne présente des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage. Il existe une fluctuation individuelle en réponse aux facteurs de risque. Devant une situation semblable, les personnes ne réagissent pas de la même façon (46).
Gestion de classe. La gestion de classe est devenue un processus complexe de planification, d’organisation et de contrôle de tout ce qui se rapporte à la classe. Elle comprend : la gestion des activités d’apprentissage, du temps, de l’espace et du matériel, des règles, des procédures et des routines, des interactions sociales en classe, de la relation enseignant-élève, de l’animation et de ses techniques (38).
Motivation. La motivation prédispose ou incite la personne à accomplir certains comportements dirigés vers la satisfaction de besoins ou l’atteinte de certains buts. La motivation est constituée d’un ensemble d’énergie psychologique et physique qui se traduit par un état dynamique ayant ses origines dans les perceptions que l’apprenant a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but (2).
Motivation scolaire (Source de la…). La motivation scolaire comprend trois sources principales : la perception de soi, de sa compétence ou de son sentiment d’efficacité ; la perception de la valeur d’une matière ou d’une activité scolaire et la perception de contrôlabilité La motivation scolaire est constituée d’un ensemble d’énergie psychologique et physique traduisant par un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but (2).
Motivations intrinsèque et extrinsèque. La motivation intrinsèque est la recherche d’une activité pour l’intérêt qu’elle procure et serait liée à un fort sentiment d’autonomie. La curiosité, les besoins de découverte, d’exploration seraient de l’ordre de la motivation intrinsèque, soit la satisfaction de réaliser une activité pour elle-même. Alors que la motivation extrinsèque serait régie par les renforcements externes l’action est récompensée. Contrairement à la motivation intrinsèque, le plaisir issu de l’activité elle-même n’est pas, dans la motivation extrinsèque, ce qui motive l’apprenant (2).
Potentiel d’adaptation. En psychoéducation, le Pad représente tout ce que possède le sujet placé devant une situation d’apprentissage. Ses capacités, ses répertoires de connaissances, d’expériences antérieures, ses talents et motivations. C’est la partie interne de la personne (2).
Potentiel expérientiel. En psychoéducation, le Pex représente la situation d’apprentissage proposée avec toutes ses composantes. Une expérience d’apprentissage qui va permettre de se développer, de relever des défis, de se construire. C’est la partie externe de la personne, l’environnement psychoéducatif proposé (2).
Problème de comportement extériorisé. Les problèmes dits extériorisés ou sur-réactifs se manifestent au regard des stimuli de l’environnement : paroles et actes injustifiés d’agression, d’intimidation, de destruction, ou encore des refus persistants dans un encadrement justifié (4).
Problème de comportement intériorisé. Les comportements intériorisés (sous-réactifs) peuvent se manifester chez l’élève par une peur ou une anxiété excessive face aux personnes et aux situations nouvelles, par des comportements anormaux de passivité, de timidité, de dépression, de dépendance ou de retrait (4).
Psychoéducation. La psychoéducation est une approche d’intervention qui vise à rétablir et à développer les capacités adaptatives de la personne et à contribuer au développement du milieu, dans le but de favoriser l’adaptation optimale de l’être humain en interaction avec son environnement (4).
Résignation. La résignation acquise peut se manifester par la perte de la motivation, qui va survenir après des expériences répétées d’impossibilité de réussir, d’aboutissement constant à l’échec. Cette situation peut conduire à la résignation ou au découragement (2).
Réussite éducative. Le terme réussite éducative est très vaste et peut porter à confusion. Ce terme peut être défini comme une visée du développement global des jeunes, au niveau physique, intellectuel, affectif, social et moral (spirituel). Le bien-être, l’accomplissement de soi, le bonheur en constituent les résultats ultimes (4).
Réussite éducative familiale. La réussite éducative familiale concerne la mission éducative de la famille et vise à offrir à l’enfant un milieu de vie familial sécurisant et chaleureux, une relation parent-enfant bienveillante, des pratiques éducatives saines, un haut degré d’engagement parental envers la réussite éducative scolaire et le développement de valeurs humaines et spirituelles de grande qualité (4).
Réussite éducative scolaire. La réussite éducative scolaire est la mission confiée aux écoles primaire et secondaire du Québec en vertu de la Loi sur l’instruction publique Amendée en décembre 2002, qui précise que l’école « a pour mission, dans le respect du principe de l’égalité des chances, d’instruire, de socialiser et de qualifier les élèves, tout en les rendant aptes à entreprendre et à réussir un parcours scolaire » (4).
Sciences de l’éducation. Les sciences de l’éducation font appel à différentes disciplines : histoire, sociologie, pédagogie, didactique, psychologie de l’apprentissage, neuroscience, linguistique, etc. La finalité d’une telle perspective interdisciplinaire est de développer un être humain instruit et éduqué en favorisant diverses formes d’apprentissages et d’expériences de socialisation (3).
Socioconstructivisme. Théorie qui met l’accent sur la dimension relationnelle de l’apprentissage. L’apprenant élabore ses connaissances et sa compréhension par l’entremise de la comparaison de ses perceptions avec celles de ses pairs et celles de ses professeurs. Dans cette approche, on conçoit que l’’individu construit ses savoirs avec la médiation d’autrui (2).
Styles éducatifs parentaux. Il existe trois dimensions des styles éducatifs : l’engagement parental (chaleur, affection), l’encadrement parental (supervision) et l’encouragement à l’autonomie (encouragement à l’esprit critique). Pour chaque style, ces dimensions seront plus ou moins accentuées.
Ces trois dimensions s’expriment dans quatre types de styles éducatifs parental : le style autoritaire (punitif, contrôlant et disciplinaire), le style démocratique (valorisant et encourageant l’autonomie), le style permissif (supervisant peu, tolérant et peu structuré) et le style désengagé (1).
Style éducatif autoritaire. Le style autoritaire est caractérisé par des parents qui cherchent à modeler, contrôler les comportements et les attitudes de leurs enfants par un ensemble de règles et de normes strictes (1).
Style éducatif démocratique. Le style éducatif démocratique est caractérisé par un ensemble de normes claires qui sont établies par les parents, par une mise en application de ces normes, par l’utilisation de sanctions lorsque cela s’avère nécessaire, par de l’encouragement à l’autonomie et par une communication ouverte entre les parents et les enfant (1).
Style éducatif désengagé. Ce style se caractérise par la combinaison d’une faible sensibilité et d’un faible contrôle de la part du parent à l’égard de son jeune. Le parent désengagé ou négligent est dépassé par ses propres problèmes et est peu sensible aux besoins de son jeune, qu’il laisse à lui-même sans supervision. Le contexte de développement qui résulte de ce type de style est flou et instable, sans limites à respecter et sans soutien (1).
Style éducatif permissif. Le style permissif est défini par le fait que les parents sont tolérants et acceptants à l’égard de leurs enfants ; ils utilisent très peu les punitions ; ils exigent relativement peu de leurs enfants. Ils sont aussi peu structurés (1).
Troubles de comportement. Les troubles de comportement sont des difficultés d’adaptation majeures qui affectent plusieurs sphères de la vie du jeune en même temps (sphères scolaire, familiale, sociale, personnelle, etc.). Les trois principaux troubles de comportement observés dans les milieux scolaires sont le trouble des conduites (TC), le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) et le trouble de déficit d’attention/hyperactivité (TDAH) (1).
Types d’élève non à risque. Deux types d’élèves sont considérés non à risque, soit l’élève de type attachant et l’élève de type indifférent (1).
Types d’élève à risque au primaire. Il existe quatre types d’élèves à risque au primaire, soit le type peu motivé, le type difficulté d’apprentissage, le type difficulté de comportement extériorisé et type difficulté de comportement intériorisé (1).
Types d’élève à risque au secondaire. Il existe quatre types d’élèves à risque au secondaire, soit le type peu motivé et peu intéressé, le type présentant un trouble de comportement, le type présentant des comportements antisociaux cachés et le type dépressif (1).
Valeur. Elles concernent ce que nous considérons comme très important pour nous. Elles sont les repères qui nous servent pour effectuer nos choix les plus importants et orientent pour une large part nos actions et nos comportements. Elle peut être considérée comme une manière d’être ou d’agir qu’une personne ou une collectivité reconnaissent comme idéale et qui rend désirables ou estimables les êtres ou les conduites auxquels elle est attribuée (2).
Partie 4 Termes en lien avec la recherche et le transfert des connaissances
Accompagnement d’une équipe-école. L’accompagnement est une approche de soutien qui peut s’appliquer à une personne, à un groupe de personnes ou à une collectivité. Le but est le développement des compétences professionnelles par l’utilisation des « meilleures pratiques ». Cette approche de soutien demande aux accompagnés un engagement à réfléchir, à analyser et à avoir un regard critique sur leur pratique; à s’engager dans l’action, dans l’expérimentation et dans la réflexion critique sur leurs actions (3).
Une démarche d’accompagnement est basée sur trois dimensions caractéristiques de l’innovation : 1) une révision de la structure organisationnelle ; 2) une révision des pratiques pédagogiques et éducatives appliquées directement à l’élève ; 3) un accompagnement d’une intensité et d’une durée décroissante favorisant la pérennité des changements et le développement de l’autonomie des milieux (3).
Agent de transfert de connaissances. L’agent de transfert peut être considéré comme un spécialiste du transfert, dont l’activité principale ou secondaire consiste à rechercher des informations principalement issues de la recherche ou de la pratique professionnelle, à les traiter, à les structurer en connaissances et à les transmettre à son milieu aux fins d’utilisation par les praticiens (3).
Alliance. Le terme alliance signifie un accord, un partage entre des personnes ou des groupes de personnes. En transfert de connaissances, l’alliance s’applique entre les chercheurs et les praticiens, entre le milieu de la recherche et celui de la pratique. L’alliance signifie la collaboration, la coopération ou le partenariat entre les producteurs de connaissances et les utilisateurs (3).
Approche bidirectionnelle en transfert de connaissances. Dans l’approche bidirectionnelle, chaque acteur, autant le chercheur que le praticien, conserve son rôle respectif. Cette approche repose sur l’établissement d’une relation de collaboration entre chercheurs et praticiens, relation qui nécessite une reconnaissance réciproque des compétences de chaque personne associée à la réalisation du projet. L’expertise du praticien repose sur la connaissance de son milieu et sur son expérience, tandis que celle du chercheur repose sur son expertise théorique du problème et de la méthodologie de recherche. C’est l’approche qui favorise le mieux le lien entre la recherche et la pratique, entre les chercheurs et les praticiens et celle qui facilite le transfert de connaissances (3).
Approche de l’autodéveloppement en transfert de connaissances. L’autodéveloppement est une approche où le milieu devient autonome dans le développement de ses connaissances en recherche et en utilisation des connaissances dans la pratique. Elle se centre sur l’autodéveloppement du praticien qui devient en quelque sorte un praticien-chercheur. En fait, il n’y a pas dans cette approche une nécessité d’alliance avec le chercheur universitaire (3).
Approche de résolution de problème en transfert de connaissances. L’approche de résolution de problème se préoccupe avant tout des besoins spécifiques des praticiens qui sont à la recherche d’une solution à un problème concret. Ce sont les utilisateurs qui définissent le problème. Le chercheur joue un rôle plus utilitaire et les utilisateurs sont plus actifs (3).
Approche linéaire en transfert de connaissances. L’approche linéaire est à l’origine de la conception du transfert de connaissances. Le mouvement va du chercheur au praticien ou de l’université au terrain. Dans cette approche de transfert, les milieux comme les praticiens sont des participants plutôt réceptifs qu’actifs (3).
Bonne pratique (Evidence-Based Practice -EBP). Une bonne pratique est celle qui s’appuie sur des savoirs scientifiques et des savoirs d’expérience. On peut qualifier de « bonne pratique » celle qui a fait ses preuves puisqu’elle a permis d’obtenir de bons résultats. Elle peut donc être qualifiée d’exemplaire. C’est une pratique réussie, testée et validée qui mérite d’être partagée. C’est aussi une pratique dite efficace, laquelle, si elle est appliquée selon certaines prescriptions testées scientifiquement, atteindra les objectifs et les effets attendus (3).
Changement (changement de pratique). Le changement de pratique ou l’ajustement de pratique ou encore l’amélioration d’une pratique font partie du développement professionnel. La notion de changement englobe autant l’ajustement que le développement d’un répertoire d’actions renouvelées (3).
Communauté d’apprentissage professionnelle (CAP). Une CAP fait appel à une culture collaborative au sein d’une équipe. L’apprentissage se fait avec d’autres collègues qui souhaitent aussi améliorer leur pratique visant à favoriser les apprentissages des élèves ou à réduire les difficultés auxquels ceux-ci font face. Ce groupe structuré utilise un processus de co-apprentissage selon une approche d’analyse des pratiques, de critiques constructives et de réflexions sur la pratique. Le rôle du groupe y est important, car l’apprentissage se « construit » par l’interaction entre les personnes (3).
Communauté de pratique. La communauté de pratique regroupe des personnes qui collaborent dans le but de résoudre des problèmes issus de leur travail professionnel. Ces personnes, en partageant leurs connaissances, leurs expertises, apprennent ensemble; c’est un apprentissage collectif qui permet à chacun de développer son expertise (3).
Concept. Un concept présente des traits stables et communs à une classe d’objets qui sont généralisables à tous les objets présentant les mêmes caractéristiques. Le concept fait référence à un objet construit dans le monde scientifique. Exemple : le concept arbre comprendra des racines, un tronc et des branches (3).
Concept opérationnalisé. Le concept opérationnalisé s’applique au domaine de la recherche où le concept théorique sera « réécrit » afin de passer d’un état abstrait et théorique à un état observable ou mesurable (3).
Culture apprenante. Une organisation qui développe une culture apprenante se donne les moyens d’investir dans un apprentissage continu de ses membres et de l’organisation. Elle met à profit ses acquis et tire les leçons appropriées de ses expériences. Elle met en place un processus d’amélioration continue (3).
Déduction. Définition d’un mot, d’une expression en des termes qui permettent de reconnaître explicitement le concept par l’énoncé de ses caractéristiques observables. La déduction est une façon de penser qui nous permet de conclure à partir d’observations et qui va du général au particulier (3).
Définition opérationnelle. C’est la définition d’un mot, d’une expression en des termes qui permettent de reconnaître explicitement le concept par l’énoncé de ses caractéristiques observables (3).
Développement professionnel. Le développement professionnel est un processus d’apprentissage continu dont le but est de développer les compétences des praticiens dans l’exercice de leurs fonctions. Il demande du changement, de la transformation et l’amélioration des pratiques. Le développement professionnel contribue au développement du savoir d’expérience (3).
Dogmatisme. Le dogmatisme est représenté par une attitude que certains chercheurs peuvent avoir à l’égard des praticiens. Il s’appuie sur des vérités jugées incontestables et rejette la critique. Le dogmatisme peut caractériser certains scientifiques, certains chercheurs ou, encore, la science. On peut aussi l’appliquer à certains praticiens et à leur savoir d’expérience qui se campent dans certaines idéologies desquelles ils ne dérogent pas (3).
Données probantes. L’expression « probant » signifie qui permet d’être sûr de quelque chose, qui s’appuie sur une preuve. On parle d’une pratique qui s’appuie sur des données probantes, d’une pratique qui tient compte de l’utilisation des meilleures connaissances actuellement disponibles. C’est une approche en lien avec l’Evidence-Based Practice (EBP). Voir aussi Bonne pratique et Evidence-Based Practice (3).
Empirique. Empirique est un adjectif qui s’applique à ce qui a source dans l’expérience (par opposition à la connaissance rationnelle). Il qualifie également toute connaissance faisant confiance à l’expérience immédiate. L’expression recherche empirique ou étude empirique signifie que la recherche ou l’étude est basée sur l’expérimentation ou l’observation. Le mot empirique signifie que les informations recueillies sont issues de l’expérience quotidienne, de l’observation ou de l’expérimentation. Ce courant théorique conçoit que toute connaissance provient de l’expérience et s’appuie sur des données sensorielles en lien avec l’environnement. La connaissance scientifique s’élabore par induction à partir de l’observation de faits, de données sensorielles qui vont susciter des hypothèses mises à l’épreuve par expérimentation (3).
Groupe de codéveloppement. C’est une approche de formation en groupe qui utilise l’apprentissage les uns et des autres afin d’améliorer et de consolider la pratique des uns et des autres (3).
Innovation en éducation. L’innovation en éducation se définit comme un processus délibéré de transformation des pratiques par l’introduction d’une nouveauté curriculaire, pédagogique ou organisationnelle qui fait l’objet d’une dissémination et vise l’amélioration durable de la réussite éducative des élèves ou des étudiants (1).
Intervention. C’est une expression qui signifie une action quelconque du praticien. L’expression « intervention » englobe les diverses pratiques : enseignante, professionnelle (psychoéducative) et de gestion (3).
Méta-analyse. La méta-analyse est une méthode de recherche qui utilise les statistiques et permet de vérifier à partir de résultats de plusieurs études sur un même thème, le degré d’effet de l’intervention ou du facteur sur la variable critère. Exemple : une méta-analyse des recherches sur l’effet de la motivation scolaire sur la réussite scolaire au secondaire (3).
Modèle. Schéma, image, discours organisé qui représentent la complexité des situations abordées. Un modèle simplifie toujours la situation étudiée (3).
Paradigme. Ensemble de présupposés, de croyances et de valeurs qui déterminent le point de vue d’une discipline ou d’un champ de connaissance. Les paradigmes sont des cadres de référence qui standardisent la construction des savoirs. Ils sont partagés par les chercheurs qui travaillent au sein d’une même communauté scientifique (3).
Posture. La posture peut être vue comme une attitude d’un chercheur ou d’un praticien à l’égard d’une situation, d’un problème ou d’une autre personne. C’est une prise de position, un regard sous un angle particulier ou, encore, une façon d’aborder un problème. Exemple : la posture du chercheur ou la posture du praticien (3).
Praticien-chercheur. On doit distinguer le praticien réflexif qui réfléchit à sa propre pratique, qui l’analyse et l’évalue du praticien-chercheur qui, lui, n’a pas comme objet de recherche sa pratique, mais plutôt l’objet (le problème) sur lequel porte sa pratique (10).
Pratique exemplaire (Best practice). Une pratique exemplaire est une « Bonne pratique », une pratique « modèle » qui est validée. Voir Bonne pratique (3).
Pratique professionnelle. Une pratique professionnelle se rapporte à l’action, à l’intervention concrète d’un professionnel. Elle comprend un ensemble de gestes posés par un professionnel dans l’exercice de sa profession (3).
Rationalisme. Ce courant de pensée conçoit que l’acquisition et la justification des idées sur le monde extérieur sont fondées sur des idées innées que possède chaque individu. Le rationalisme est l’antithèse de l’empirisme. La connaissance proviendrait essentiellement de la raison par un processus de logique déductive. Dans cette approche, l’apprentissage privilégie les idées, l’analyse, la théorie, la déduction, les inférences, l’argumentation et les preuves par les idées. La raison serait suffisante (2).
Recherche. La recherche en science est un ensemble d’activités rigoureuses et vérifiables dont le but est le développement des connaissances. Elle repose sur le principe qu’il existe une explication rationnelle à tout phénomène qui s’explique par la relation de cause à effet. La recherche devrait permettre de les comprendre (21).
Recherche développement. Elle peut faire partie de ce qu’on appelle la recherche appliquée. Elle a pour finalité d’apporter des solutions à des problèmes et de développer des produits utiles pour le soutien à l’intervention (programmes, méthodes, outils, logiciels, etc.) (31).
Recherche évaluative. La recherche évaluative vise à évaluer le processus ou le résultat d’un programme, d’un projet, d’un outil ou d’un service. Elle contribue au développement des connaissances en intervention, porte sur des programmes et s’inscrit par le fait même dans un processus de changement. Elle se situe aux niveaux explicatif et descriptif. La recherche évaluative se préoccupe principalement des effets de l’intervention, de la relation de cause à effet. En approche quantitative, elle utilise habituellement une méthode expérimentale ou quasi-expérimentale (3).
Recherche fondamentale. La recherche fondamentale a comme finalité l’acquisition de nouvelles connaissances sur les fondements de phénomènes ou de faits observables, sans qu’aucune application ou utilisation pratique soit directement prévue. Il existe différents niveaux de complexité des connaissances issues ou visées par la recherche fondamentale, soit : de décrire le phénomène en question, de l’expliquer ou encore de le prédire (3).
Recherche-action. La recherche-action vise à résoudre des problèmes issus du milieu de la pratique. Elle se caractérise par la production d’un savoir qui se développe dans et par l’action réalisée par les chercheurs et les praticiens. Les questions et les hypothèses sont formulées à partir des interrogations provenant de la pratique. L’analyse des données s’intègre dans un processus d’interprétation réciproque entre chercheurs et praticiens (26).
Relation de bienveillance. Plusieurs termes définissent le concept de bienveillance, tels que : compassion, sentiments, émotions, sollicitude, valorisation, intérêt, reconnaissance des autres, etc. Dans sa forme la plus simple, la relation bienveillante se définit comme une rencontre entre deux êtres humains où l’on observe une personne qui donne de la chaleur humaine et une autre qui reçoit cette chaleur humaine, sans toutefois faire référence à une que la relation entre ces individus soit intime (4).
Savoir. Le savoir est un ensemble de connaissances développé lors des apprentissages (les études, l’expérimentation, l’expérience). On dénombre trois grands types de savoirs : le savoir théorique (un ensemble de connaissances), le savoir-être et le savoir-faire. Le savoir peut être issu de la recherche ou de l’expérience. Le savoir est composé de toutes les formes d’information venant de notre éducation familiale, de nos études, des divers médias (télévision, le web et médias sociaux). Ces nombreuses informations sont emmagasinées dans la mémoire à long terme et nous sont très utiles tout au long de notre vie. Ce sont des savoirs théoriques qui permettent de comprendre et d’interpréter les choses (2).
Savoir d’expérience. Le savoir d’expérience est une intégration et une application des différents savoirs (savoir théorique, savoir-être et savoir-faire) qui font partie du développement de la compétence professionnelle (3).
Savoir théorique. Le savoir théorique est composé de toutes les formes d’information qui permettent de comprendre et d’interpréter les choses. Ce type de savoir comprend des notions, des concepts, des connaissances, des règles, des principes, etc (3).
Savoir-être. Ce savoir concerne tous les apprentissages liés aux émotions, intérêts, motivations, croyances, valeurs, attitudes, relations interpersonnelles, habiletés sociales. Ce savoir concerne tous les apprentissages liés aux émotions, intérêts, motivations, croyances, valeurs, attitudes, habiletés sociales (3).
Savoir-faire. Le savoir-faire peut être considéré comme un savoir procédural. C’est un savoir instrumental, c’est le comment faire (3).
Science. La science vise à découvrir et à énoncer des lois auxquelles obéissent les phénomènes étudiés et à les rassembler dans des théories. Les connaissances issues de la science sont considérées comme exactes, objectives et rationnelles. La science permet de vérifier la relation de cause à effet, la prévisibilité d’évolution telle que suscitée expérimentalement ou constatée par l’observation (3).
Théorie. Une théorie est un ensemble de concepts, de définitions et de propositions qui sont en relation les uns avec les autres afin d’expliquer, d’interpréter certains aspects de la réalité que l’on cherche à comprendre (27).
Transfert de connaissances. Le transfert de connaissances consiste à transformer, adapter des connaissances issues de la recherche ou de la pratique pour les rendre accessibles et utiles à des utilisateurs. Le transfert de connaissances inclut la recherche d’information, l’évaluation, l’adaptation et l’adoption de cette information ainsi que son application dans un milieu donné (3).
Références
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(3) Potvin P. (2016). Alliance entre le savoir issu de la recherche et le savoir d’expérience. Collection Psychoéducation : fondements et pratiques. Béliveau éditeur.
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(7) Potvin, P. (2024). Essai d’explication du comportement humain. Approche globale et neuropsychologique. Document inédit.
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Autres sources de références
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(54) Wikipédia.
Salut professeur.