André Melançon, psychoéducateur à Boscoville et cinéaste: n’est plus!

André Melançon

Mon ancien collègue de Boscoville et grand cinéaste québécois, est décédé ce dimanche 23 août 2016.

Durant les années 1970,  André était mon collègue de travail au centre de réadaptation  Boscoville. Il était, si je me rappelle bien, psychoéducateur au quartier des Limites et responsable des Projets: Théâtre, Cinéma.

Je me souviens de lui comme de très bon éducateur  auprès des adolescents, un artiste, un créateur.

Je suis triste de cette grande perte pour le Québec. Je l’aimais bien et j’admirais son œuvre.


Né à Rouyn en 1942, André Melançon passe son  enfance  en Abitibi-Témiscamingue.  Pendant et après ses études en psychoéducation à l’Université de Montréal, il travaille d’abord au centre de rééducation de Boscoville pendant cinq ans. Il y réalise d’ailleurs son premier documentaire, Le camp de Boscoville (1967), lors d’un atelier de cinéma qu’il a lui-même mis sur pied. Sa passion pour le cinéma prend vite le dessus sur son travail avec les jeunes.

«Mes six années en psychoéducation n’ont pas été un détour, dit-il. Parce qu’être psychoéducateur, c’est apprendre à regarder et à écouter ».

En 2015, il a reçu le prix Jutra hommage pour l’ensemble de sa carrière. Voici son message aux jeunes cinéastes.

Permettez à un vieux qui n’est pas encore sage… à vous soumettre quelques modestes recommandations…

  • Etonnez-nous
  • Questionnez-nous
  • Bousculez-nous
  • Faites-nous rire
  • Faites-nous pleurer… c’est important
  • Faites-nous penser… c’est important
  • Faites-nous rêver… c’est essentiel
  • Proposez-nous des façons nouvelles, différentes de voir le monde
  • Amenez-nous vers l’ouverture et l’empathie…

Pour en savoir plus

https://www.onf.ca/selection/andre_melancon/

3 réflexions au sujet de « André Melançon, psychoéducateur à Boscoville et cinéaste: n’est plus! »

  1. Je vous offre mes sincères condoléances, perdre un ami, un collègue , quelqu’un que nous avons aimé est une occasion souvent d’être conscient de nos pertes et et de notre propre existence. Quoi qu ‘il en soit, prenez soin de vous je vous envoie mes pensées les meilleures,

    Martine Leblanc

  2. J’ai été a Bosco début des années 90. Je me rappelle d’un André super gentil qui faisait prof en plus d’éducateur. Il nous donnait de la tisane en classe. Je me demande si c’était lui car je ne le reconnait pas (je suis pas bon avec les visages).

    Dans tout les cas. Mes sympathies a tous ceux qui l’ont croisé.

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