L’école secondaire à Verdun (Montréal)
À l’école secondaire, Mgr. Richard de Verdun, j’ai eu de bon professeurs. J’aimais l’école et ils m’ont aidé à aimer l’école. Je me souviens d’un professeur de français, il était vraiment excellent et je sentais que j’apprenais. Les frères du Sacré-Cœur, plusieurs bons pédagogues, en science (physique, chimie, mathématique). J’aimais tellement apprendre. Je me souviens d’expériences en laboratoire (chimie), d’expérience à l’extérieur de l,école sur la vitesse du son.
Le parascolaire – le sport – la gymnastique sportive
Mon professeur d’éducation physique au primaire et responsable du club de gymnastique de Verdun, Raymond Gagnier, a été pour moi un modèle d’éducateur. Je me suis valorisé par la gymnastique sportive, je me suis formé par la compétition. Je suis devenu éducateur physique, ma première profession.
Conciliation travail-études
Monsieur Perras, propriétaire de l’épicerie Reverview Grocery à Verdun. J’avais un emploi les fins de semaine et l’été quand j’étais adolescent. Ce fut pour moi tellement important dans ma formation de jeune adolescent, dans ma valorisation, dans le développement de mon identité. J’aimais y travailler et malgré mes difficultés (briser des œufs, des bouteilles de bière, etc) on me faisait confiance. En plus, je faisais de l’argent que je donnais à ma mère, je gardais un dollar et lui laissais 10 ou 12 dollars. Je me rappellerai toujours ce samedi matin ou il m’avait confié d’ouvrir seul l’épicerie. C’est incroyable le sentiment de fierté que j’avais. Et la confiance en moi que je sentais de sa part. Ces expériences merveilleuses, remplaçaient celles que je n’avais pas à la maison. Mon père était malade (santé mentale) et ne jouait pas son rôle de père.
L’influence de ma marraine sur mes études
Ma marraine Germaine Desautels filleule de mon père (du côté des Potvin) a joué un rôle important dans le fait que je poursuive des études universitaires. Un jour au secondaire, un enseignant (un frère du sacré coeur), conseiller en orientation, me fit passer des tests psychologiques. Sa conclusion c’est que je n’étais pas apte à poursuivre des études universitaires. Ma marraine a entendu parlé de cela et ne croyait pas du tout à ces résultats catastrophiques. Elle travaillait dans un des bureau du Ministère de l’éducation et connaissait des personnes qui pouvaient m’aider. Je crois que j’ai eu l’occasion de repasser des tests. Une chose certaine c’est que j’avais les capacités. Non seulement j’avais les capacités de faire des études supérieures mais j’ai participé, dirigé de nombreux étudiants à la maîtrise et au doctorat à diplômer. Heureusement qu’une prsonne de ma parenté s’est intéressé à moi.
L’influence de Gilles Gendreau et de Boscoville
L’influence de Gilles Gendreau a été au niveau de la profession de psychoéducation. Ce fut mon professeur, mon maître et un modèle. Sa vision de la psychoéducation m’a beaucoup influencé. Il avait une vision « éducative, pédagogique ». Il m’a beaucoup formé. L’expérience de Boscoville, du Centre de Psychoéducation du Québec ou pendant 20 ans j’ai travaillé avec lui. De 20 ans à 40 ans. Malgré toutes mes difficultés à Boscoville (insécurité, etc) je sentais qu’il croyait en moi.
L’influence de Jeannine Guidon était à un autre niveau. Sa grande capacité de théorisation, l’orientation de l’intervention à l’aide d’un cadre théorique de référence. C’était plus une universitaire classique.
Aimée Leduc au doctorat Université Laval
C’était tout un personnage Aimée Leduc. J’ai reçu une formation rigoureuse en recherche dans une approche très classique de type expérimental. Malgré la rigidité de cette approche de recherche, cette formation à été pour moi une référence tout au long de ma carrière de chercheur. C’est au doctorat que j’ai été initié au béhaviorisme social de A.W. Staats.
Richard E. Tremblay à la maîtrise École de psychoéducation Université de Montréal
Un vent de fraicheur et de nouveuté frappe l’École de psychoéducation avec l’arrivée de jeunes professeurs fraîchement formés au doctorat dans différentes universités à l’étranger. Richard E. Tremblay faisait partie de ces nouveau professeur lorsque j’ai réalisé ma maîtrise. C’est vraiment mon premier contact avec la recherche et les statistiques. Ici également, cette formation m’a servit tout au long dema carrière universitaire.
Merci à ces pionniers, à ces mentors qui ont influencé mon développement, mes apprentissages et ma carrière universitaire.