Note : le titre est de moi et j’ai abrégé le texte – |…| Je dois préciser que je suis en partie en accord avec le contenu de ce texte, à savoir, qu’il est important de vivre le temps présent et de ne pas passer beaucoup de temps à ressasser le passé et les regrets. Toutefois, je crois très important de connaitre son histoire, son passé, de l’accepter, de faire la paix avec. Notre histoire oriente nos vies.
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Auteur du texte : Paulo Coelho – reçu de Madeleine Gauthier – capté sur Facebook
Paulo Coelho, né le 24 août 1947 à Rio de Janeiro, est un romancier et un interprète brésilien. Il a acquis une renommée internationale avec la publication de L’Alchimiste, vendu à 85 millions d’exemplaires. Il a vendu 225 millions d’exemplaires à travers le monde
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Il est toujours nécessaire de savoir quand se termine une étape de la vie. Si tu insistes à vouloir rester en elle au-delà du temps nécessaire, tu perds la joie et le sentiment du reste.
Il faut fermer des cercles, ou fermer des portes, ou fermer des chapitres, comme tu voudras les nommer.
L’important est de pouvoir les fermer, et laisser aller les moments de la vie qui se clôturent: Ton travail s’est terminé ? Ta relation amoureuse s’est terminée ? Tu ne vis plus dans cette maison ? Tu dois partir en voyage ?
Tu peux passer beaucoup de temps de ton présent « anéanti » dans les pourquoi, en te repassant le film et en essayant de comprendre le pourquoi du comment de telle ou telle chose. L’usure qui s’en suit sera infinie, parce que dans la vie, toi, moi, tes amis, tes enfants, tes frères et sœurs, tous et toutes sommes sur le chemin vers la fermeture de chapitres, tournant la page, terminant avec des étapes, ou avec des moments de la vie et continuant à aller vers l’avant.
Nous ne pouvons pas être dans le présent en regrettant le passé. Ni même en nous demandant pourquoi. Ce qui s’est passé est passé, et il faut le lâcher, il faut s’en détacher |…|. Les faits passent et il faut les laisser partir ! Voici pourquoi, quelquefois il est si important de détruire les souvenirs, offrir les cadeaux, changer de maison, déchirer des papiers, jeter des documents, et vendre ou offrir les livres.
Laisser partir, lâcher, se détacher |…|. Il faut laisser partir, il faut tourner la page, il faut seulement vivre ce que nous avons au présent…
Une réflexion au sujet de « L’acceptation, le lâcher-prise et vivre l’ici et maintenant »
Si nous n’avons ni individuellement ni collectivement la mémoire de nos dérives et de tous nos essais passés, malhabiles ou laxistes ou d’apparat ou de circonstance, ne risquons-nous pas, comme nous le crient les pierres, les mêmes gestes des mêmes erreurs qui nous conduisent avec un rare aveuglement à la fin de notre maltraitance du monde qui nous accueille et à celle de notre espèce?
Sans doute la sagesse dicte-t-elle de baisser les bras devant l’inéluctable…
Alors je préfère l’option de Cyrano :
« Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
Qu’est-ce que c’est que tous ceux-là !- Vous êtes mille ?
Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le Mensonge ?
Tiens, tiens ! -Ha ! ha ! les Compromis,
Les Préjugés, les Lâchetés !…
Que je pactise ?
Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise !
Je sais bien qu’à la fin vous me mettrez à bas ;
N’importe : je me bats ! je me bats ! je me bats ! »
Si nous n’avons ni individuellement ni collectivement la mémoire de nos dérives et de tous nos essais passés, malhabiles ou laxistes ou d’apparat ou de circonstance, ne risquons-nous pas, comme nous le crient les pierres, les mêmes gestes des mêmes erreurs qui nous conduisent avec un rare aveuglement à la fin de notre maltraitance du monde qui nous accueille et à celle de notre espèce?
Sans doute la sagesse dicte-t-elle de baisser les bras devant l’inéluctable…
Alors je préfère l’option de Cyrano :
« Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
Qu’est-ce que c’est que tous ceux-là !- Vous êtes mille ?
Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
Le Mensonge ?
Tiens, tiens ! -Ha ! ha ! les Compromis,
Les Préjugés, les Lâchetés !…
Que je pactise ?
Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise !
Je sais bien qu’à la fin vous me mettrez à bas ;
N’importe : je me bats ! je me bats ! je me bats ! »