L’espoir quand il est présent, quel délice. Il ouvre la porte à la vie active, pleine, intéressante, enivrante. Il permet de voir le positif, les belles choses dans un moment de crise.
Le désespoir au contraire ferme toutes les avenues de sorties possibles et nous plonge dans l’obscurité totale.
J’opte pour l’espoir, l’avenir, le renouveau.
Difficile cependant après un accident important de santé et d’autres événements désorganisant.
J’ai accompli de belles choses dans ma vie, j’en suis fier. J’ai aidé beaucoup de personnes comme psychoéducateur, comme chercheur universitaire. Comme conjoint, comme parent, comme ami.
Je veux bien poursuivre ma route et être de plus en plus une meilleure personne qui vit le bien-être et tente de le transmettre aux autres.
Beaucoup de remises en question ouvrant sur du ménage à faire qui suppose le détachement. Le détachement selon Jacques Ross est la dernière étape du développement psychologique adulte. Il arrive avec le vieillissement (+- 70 ans).
J’ai l’espoir de trouver une ou des activités dans laquelle m’engager pour cette dernière étape de vie. Un engagement qui me fera apprendre, grandir et qui sera utile à la société. Pour moi, le sentiment d’utilité est très important. Je crois qu’il l’est d’ailleurs pour la plupart des personnes.
La vie est pleine de mystère, de surprise, j’ai l’espoir de voir une lumière douce et réconfortante qui m’orientera pour l’avenir.