Ma famille

Elzéard Potvin – Mon père

  

Mon père était plein d’émotions, lorsqu’il entendait cette chanson : Un Canadien errant. Je crois qu’il se retrouvait dans cette chanson… un peu en exil lui-même…

Un texte à la mémoire de mon père

http://pierrepotvin.com/wp/wp-content/uploads/2017/02/Mon-p%C3%A8re-un-canadien-errant-4-avril-2017.pdf

Quelques souvenirs positifs de mon père.

  • À l’adolescence nous étions des gymnaste et mon père a construit pour mon frère Jean et moi une barre fixe dans notre cour. 
  • Il a construit un cabanon pour la Moto Honda de mon frère jean et pour mon bicycle.
  • Il m’a fait un arc et des flèche à partir du manche d’un bâton de hockey.
  • Lorsqu’il sortait (rarement) il nous ramenait un boîte de « Craker Jack » (pop-corn au caramel) 

 

Un canadien errant

https://www.youtube.com/watch?v=_xXRIciTZSQ
Chanté par Nana Mouskari

Un chant canadien-français composé en 1842 par Antoine Gérin-Lajoie suite à la répression des soulèvements des patriotes de 1837-38 par les Britanniques. Plusieurs patriotes dont Wolfred Nelson, furent condamnés à l’exil et inspirèrent l’auteur. À l’époque le Canada désigne le Bas-Canada (le Québec).

Un Canadien errant, banni de ses foyers
parcourait en pleurant, les pays étrangers

Un jour triste et pensif, assis au bord des flots
au courant fugitif, il adressa ces mots

Si tu vois mon pays, mon pays malheureux
va dire à mes amis que je me souviens d’eux

Non, mais en expirant, ô mon cher Canada
mon regard languissant vers toi se portera


Laurette Potvin (Drapeau – Duchesne) – Ma mère
11 juin 1914 – 15 mai 2003

Hommage à ma mère  

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Mot livré lors de la cérémonie des funérailles

Chère mère, je te voyais comme une promesse de longévité, je ne sais pourquoi je te voyais atteindre au moins  95 ans. Tu semblais franchir le temps si facilement. Tu nous a quitté trop rapidement. Il me semble que nous avions encore beaucoup de choses à nous dire.

 Merci chère maman :

  • d’avoir assumer notre éducation seule (Lise, Jean et moi) et de ne pas nous avoir abandonné enfant dans un contexte de vie difficile;
  • merci d’avoir accepté que j’entreprenne de longues études alors que tu avais encore besoin d’aides financières;
  • merci de nous avoir témoigné que tu étais fier et satisfaite de tes 3 enfants.

Les qualités de ma mère qui nous ont marquées :

Merci pour ce que nous avons appris de toi:

  • à gérer le temps et être très productif avec peu
    (ma mère était une personne très efficace);
  • à être sociable, aimer à être avec les autres, avoir du plaisir à être en contact avec le monde
    (ma mère aimait rendre visite aux autres, ses sœurs et frères, etc.);
  • elle savait  travailler fort et s’accorder des petits plaisirs pour se récompenser;
  • c’était important pour ma mère d’avoir de l’humour, de rire de toutes les situations drôles de la vie (ma mère aimait rire, il lui arrivaient toutes sortes de situations incroyables);
  • elle nous a légué l’importance des bonnes manières et du savoir vivre;
  • l’importance d’être Chic and swell (bien habillé, propre et sentir bon, etc.)(ma mère restait toujours coquette et préoccupée de son apparence)

Toutes ces qualités et valeurs léguées par ma mère ont influencé nos vies et d’une certaine manière c’est un peu elle qui continue à vivre en nous… en nos enfants … et en nos petits enfants.

Ton fils Pierre

Trois-Rivières le 22 mai 2003


  Hommage à mon frère
Jean Potvin 1938-2008

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Mon frère Jean est né à Bedford (Montérégie, Québec) en 1938. Il est décédé le 23 septembre 2008 suite à une maladie virulente (cancer du poumon) d’une durée d’à peine deux mois. Jean a vécu son enfance, son adolescence et sa vie de jeune adulte à Verdun (Montréal, Qc.) puis, pendant une vingtaine d’années à l’Île Bisard (Montréal). Jean a vécu de nombreuse année avec son ex-conjointe Jeanne Day et ensemble ils eurent deux enfants, Sébastien Potvin (Technicien spécialisé de machine lourde -Abitibi) et Manon Potvin (artiste peinte – Magog).

Enfant et adolescent,  il a fréquenté l’école primaire Notre Dame de la Garde de Verdun (Qc) ainsi que l’école notre Dame de Lourde. Comme moi, son histoire familiale et scolaire fut très difficile (voir à ce sujet sur le présent site, mon histoire personnelle, autobiographie). La résilience de mon frère Jean, s’est réalisée en relevant de nombreux défis sportifs, à savoir la course à pied, Marathon de Montréal, de New York, et de nombreux autres durant plus de 20 ans, la plongée sous-marine et d’autres formes d’expression qu’étaient la musique, la guitare, l’harmonicas, la chanson, la poésie et la photographie.

 

Mot prononcé par Pierre Potvin aux funérailles de Jean

Mon frère Jean (1938-2008)
Tel que vu par son frère Pierre
27 septembre 2008

  • Jean avait 3 noms : Jean – Jean-Claude et Johnny

  • Jean aux multiples talents

    • Sportif – gymnastique – plongée – marathonien

    • Artiste – poésie – photographie

    • Musicien –guitare – harmonica – chant 

  • Jean à la recherche de la « performance »… à la  recherche de l’amour…

  • Jean et Bedford… et la famille

  • Jean un fils soucieux de sa mère, de sa sœur Lise de son frère Pierre

  • Jean souffrant de solitude

  • Jean aimant la nature – l’eau – la mer -le soleil

  • Jean aimant le « monde » ayant besoin de ses amis

  • Jean fier de ses deux enfants et de ses petits enfants

  • Jean et son « hypersensibilité » peu fait pour le  monde d’aujourd’hui…

Pour ceux qui ont la foi… Jean est avec le créateur de cet univers… et je souhaite qu’il soit maintenant éternellement heureux…

Jean mon frère tu vas me manquer… tu me manques déjà.

Ton frère Pierre

 

Romain Rousseau (collègue universitaire, ami, musicien, poète) 19 janvier 2009

Hommage à Jean

Jean, que devient ta symphonie ?
ta guitare, ta poésie ?
C’est ton frère que je connais…
Reviendrais-tu si tu pouvais ? 

Tu es tombé en même temps
que la moisson soumise au temps
de l’automne avant les pluies
lorsque trop tôt le soleil fuit 

Ressembles-tu à ton p’tit frère
qui  ajoute pierre
dessus pierre pour ériger
quelque savoir à partager ?

Ta symphonie fut solitaire
je crois savoir… Car le mystère
ne se vit pas loin de soi-même
C’est au-dedans qu’on peine et aime

À ton frère proche de toi
j’envoie la mer pour que son émoi
trouve la paix de tes plongées
dans l’océan endimanché

Ce fut si long trouver les mots
Il a fallu un pt’it radeau
une marée et du silence
pour dire à Pierre : Ami, avance !