Bonjour Pierre,
Tu sais, récemment, un étudiant me disait avec fierté que la société musulmane, contrairement à la société occidentale, ne s’adonnait pas à « ces illusions » que sont Halloween, Noël ou d’autres fêtes empreintes de magie. Il y voyait une forme de supériorité spirituelle, une pureté préservée face à l’égarement occidental.
Je lui ai répondu que la question n’était pas de juger, mais de comprendre. Car ces fêtes, même dépouillées de leur foi d’origine, demeurent des espaces de symbolisation indispensables: elles permettent à l’inconscient collectif de mettre en scène la peur, la perte, le désir, la lumière et l’ombre…
Autrice du texte
Zahia, Ikardouchene, Ph.D. Professeure- chercheuse en psychologie clinique, faculté des sciences humaines et sociales, département de psychologie, Université Abderrahmane Mira, ville de Bejaia, Algérie.