Voici une courte entrevue – vidéo au canal savoir universitaire. En 3 minutes j’explique un élément que je trouve très important pour prévenir le décrochage scolaire et/ou favoriser chez les jeunes la réussite dans ce qu’ils entreprennent (réussite scolaire, réussite de leur carrière professionnelle ou réussite de leurs rêves). Cet élément important est: « une personne qui croit en lui » et dont la relation est mutuellement significative. Bien entendu, la réussite ne tient pas qu’à un seul élément du genre, mais elle favorise grandement la possibilité de réussir.
Le principe est le suivant, une personne qui croit dans les capacités du jeune (enfant ou adolescent) que ce soit: un parent, un enseignant, un oncle, une tante, un grand parent, une marraine, un coach en sport, en art, en science, transmet un message et une énergie très positive qui favorise chez le jeune le développement de sa propre estime de soi « Je crois en moi » « Je suis capable » Yes I Can ». Cette énergie peut déclencher un cercle vertueux, ce que W. A. Staats (1976 – 1985) appelait « La spirale ascendante » .
Un principe d’intervention sera d’aider le jeune à découvrir qui sont le ou les adultes qui croient en lui et avec qui il entretient une relation significative, puis de l’aider à bien maintenir cette relation importante.
Quel est l’origine de la découverte de ce principe. Assez simple, c’est issu de ma propre histoire où quelque quatre adultes ont cru en moi, malgré mes difficultés à l’enfance, à l’adolescence ou comme jeune adulte professionnel psychoéducateur. Voici ces personnes:
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M. Perras, propriétaire de l’épicerie Riverview grocery à Verdun. M. Perras était mon employeur à l’adolescence et malgré les quantités d’erreurs que je faisais, je sentais qu’il me faisait confiance.
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Ma marraine Germaine Desautels, croyait que j’étais intelligent et que je pouvais poursuivre des études universitaires. Un frère (+- conseiller en orientation) m’avait fait passer des tests d’aptitudes et m’avait conseillé de ne pas poursuivre des études, n’ayant supposément pas les capacités selon les tests. Ma marraine était insultée, elle travaillait au Ministère de l’éducation et m’a fait rencontrer un psychologue du ministère qui suite à d’autres tests, lui trouvait que j’avais de bonne capacités. – en passant, au niveau des études, j’ai réalisé: un certificat, deux baccalauréats, une maîtrise et un doctorat (Hi! Hi!).
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Raymond Gagnier, éducateur physique à Verdun et à Boscoville. Il était mon coach en gymnastique. Malgré mon indiscipline à l’école et dans les entraînements, M. Gagnier croyait dans mes capacités et ma bonne volonté.
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Gilles Gendreau directeur de Boscoville. Jeune stagiaire à Boscoville, j’avais beaucoup de difficulté à réussir à être « un bon éducateur » auprès les adolescents, malgré tout, Gendreau croyait que je pourrais y arriver… j’y suis arrivé.
Voilà la donc la petite histoire de la découvert de cet élément important favorisant la réussite – Voir le lien de l’entrevue.
http://newdev.canalsavoir.tv/videos_sur_demande/campus5/em_48/media3.canalsavoir.tv$campus_s5$Campus5_E08E02.flv
Tel que mentionné dans l,entrevue, Pierre Potvin à 13 ans, lorsque j’avais gagné le concours de gymnastique à l’École Notre-Dame-de-la-Garde de Verdun (Montréal). Le responsable était Raymond Gagnier éducateur physique.
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