Voici un très bon article sur l’analyse des Instances Régionales de Concertation et le décrochage scolaire au Québec. Voir plus bas mes commentaires à l’auteur Jean Bernachez (UQAR)
Les instances régionales de concertation (IRC) sur la persévérance scolaire et la réussite éducative
Analyse politique d’un instrument d’action publique visant à contrer le décrochage scolaire au Québec
Jean Bernatchez, Université du Québec à Rimouski
IRC et décrochage
Mes commentaires sur l’article
Bonjour Jean, j’ai reçu via la « veille » Google scholar ton article Analyse politique d’un instrument d’action publique visant à contrer le décrochage scolaire au Québec. Après lecture, je veux te féliciter pour ce très bel et bon article.
Ton article est bien écrit, clair, rigoureux et surtout prudent concernant les liens possibles entre les actions des IRC et la baisse possible du décrochage scolaire.
C’était une première fois que je voyais un article rigoureusement écrit sur les IRC et sur une visée évaluative. Malgré la reconnaissance que je fais à l’endroit des travaux de Michel Perron (cofondateur de la première IRC (CRÉPAS, 1996), j’ai toujours été critique et très réticent sur l’importance accordée au Québec à ce mouvement « périscolaire ». Michel Perron est bien au courant de ma vision et cela, pour moi, n’enlève rien à son engagement et à tout ce qu’il a fait en persévérance scolaire.
Dans ton article, tu es très prudent concernant le lien de causalité possible (les effets) entre les actions des IRC et la diplomation. Félicitation.
Quelques commentaires
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très intéressant les présentations historiques p. 26, 30 et 34 – j’ai appris.
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p. 29 , je ne partage pas la mention que le décrochage commence dès la conception de l’enfant. Selon ma compréhension, il débute avec le préscolaire lors des expériences d’échecs scolaires, de frustration et de dévalorisation qui se cumulent.
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p.29 les déterminants extrascolaires ne sont pas, à mon avis, aussi importants que les déterminants scolaires. Selon nos travaux (Fortin, Potvin, Royer et Marcotte – étude longitudinale de 11 ans – 1996-2007) ainsi que ceux de Hattie (2009) ce sont les variables de proximité à l’élève qui ont le plus de poids (ce qui se passe en classe entre l’enseignant et l’élève – la famille et les parents) et toutes les actions directes sur l’élève. Le périscolaire (ce que font globalement les IRC) est important et influence ces variables de proximité, mais ces actions n’ont pas le même poids. La SIAA en a payée le prix en ayant des actions (péri-classe) qui ne pénétraient pas la classe.